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04 février 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Le bon gars ou le salaud?

«Y’a le bon gars et y’a le salaud. Lequel prendras-tu pour héros?» chantait Bruno Pelletier. C’est de cette délicate question dont traite l’auteure terrebonnienne Joanie Mailhot Poissant dans son troisième roman, Les filles préfèrent les salauds, en librairie depuis le 15 janvier.

Comme l’écrit l’auteure en guise d’introduction, c’est une histoire qui s’adresse «à tous les bons gars, et à toutes les filles qui les ont laissés passer». Sans dire que son roman est autobiographique, Mme Mailhot Poissant avoue s’être basée en partie sur ses propres expériences pour composer son roman de 400 pages. «Quand un gars est trop fin, ça excite moins. Il y a moins de papillons. Donc, je suis souvent tombée sur des gars qui n’étaient pas bons pour moi», raconte-t-elle. «Les femmes ont un côté maternel. On croit que le gars va changer pour nous et on pense qu’on va avoir un homme rose dans la vie et une bête de sexe dans le lit», poursuit l’auteure, précisant ne pas vouloir généraliser.

Défi

Joanie Mailhot Poissant se reconnaît donc un peu dans le rôle d’Émilie, l’héroïne féminine du roman qui se dit malchanceuse en amour, puisqu’elle «tombe toujours sur des salauds». Jusqu’à ce qu’elle rencontre Louis-Philippe, un typique «bon gars» convaincu que les filles préfèrent les salauds et qui lui lancera un défi. On chemine donc, à travers le récit, en ayant toujours le point de vue du bon gars et celui de la fille pour chacune des situations. On en apprendra aussi plus sur les échecs amoureux de chacun qui font en sorte qu’ils sont toujours des trentenaires célibataires. Pour l’auteure, qui est aussi enseignante de français et qui a toujours été passionnée par l’écriture, c’était important de «donner la parole au bon gars», un point de vue qu’on entend peut-être un peu moins. En bout de piste, est-ce que le bon gars gagnera ou finira-t-il dernier, comme le veut l’adage? Il faudra lire le livre pour le savoir. Toutefois, on peut déjà dire que tout n’est pas noir ou blanc et que, malgré les bonnes intentions au début d’une bonne relation, «nous avons tous déjà été le trou de cul de quelqu’un d’autre», conclut l’auteure, qui, dans sa vie personnelle, peut aujourd’hui se targuer d’avoir trouvé son bon gars, nous a-t-elle confié.

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