Le corps retrouvé est celui de Simon Martel

La nouvelle que plusieurs redoutaient a été confirmée il y a quelques jours : le corps récupéré dans les eaux de la rivière des Mille Îles par les policiers de Laval, le 23 mai, était bel et bien celui de Simon Martel, ce Terrebonnien de 18 ans porté disparu depuis la fin janvier.

C’est ce que le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion a confirmé, le 30 mai. « Les analyses effectuées cette semaine par le coroner ont permis l’identification formelle du corps », a indiqué la police, dans un communiqué de presse. Le coroner poursuit son enquête pour déterminer les causes et les circonstances du décès. Rappelons que le jeune homme avait été vu pour la dernière fois le 25 janvier vers 0 h 50, sur la rue Chapleau dans le Vieux-Terrebonne, alors qu’il était en visite chez des amis. Des caméras de surveillance d'un commerce l'ont capté en train de marcher en direction du pont Sophie-Masson, qui surplombe la rivière des Mille Îles.

Nombreux messages

La rumeur circulait depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, soit dans les heures suivant la découverte du corps par des pêcheurs qui avaient communiqué avec les autorités, le 23 mai, vers 18 h 45. Des proches et des amis ont publié de touchants messages et des photos de souvenirs heureux sur la page Facebook de Simon. « Mon ami, tu resteras à jamais marquer dans nos mémoires. C'est l'âme en peine et la larme à l'œil que nous devrons faire face à cette nouvelle réalité... Notre quotidien sans toi », a notamment écrit Benjamin Lajoie. La mère de Simon, Nancy Gosselin, a aussi laissé un message sur la page de son fils : « Mon beau grand Simon, je sais que tu es bien maintenant entouré de tous tes grands-parents et de ta tante Francine. Repose en paix mon bonhomme. »

Quatre mois d'attente

Plusieurs ont aussi souligné que les quatre mois entre le moment de sa disparition et la découverte de son corps ont été difficiles. Rappelons que les policiers de Terrebonne avaient multiplié les recherches dans les semaines suivant sa disparition, assistés par des pompiers qui ont ratissé les berges de la rivière, des plongeurs de la Sûreté du Québec et l'hélicoptère de la garde côtière. La photo du disparu a aussi été affichée dans de nombreux commerces, en plus d'être diffusée sur les panneaux électroniques de la Ville de Terrebonne. Des barrages routiers ont également été tenus, de chaque côté du pont Sophie-Masson, les 1^er et 2 février. À la fin avril, trois mois après la disparition du jeune homme, le père et la mère de Simon Martel avaient accordé une entrevue à La Revue dans l'espoir de relancer l'avis de disparition et demander à la population d'ouvrir l'œil pour retrouver Simon, ou tout indice qui aurait pu permettre de le localiser.