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24 août 2005

Le gouvernement lambine

Contrairement à ce qui était mentionné dans l’article intitulé "Dépistage plus que tardif" paru il y a deux semaines dans La Revue, la Radiologie Terrebonne aurait perdu son agrément pour effectuer des mammographies de dépistage bien avant l’achat du nouvel appareil. Maria Kalivas, directrice technique de l’Association canadienne des radiologistes (CAR), apporte des précisions sur la situation.

Karine Cousineau

Le programme d'agrément en mammographie du CAR vise à reconnaître les cliniques et institutions qui satisfont aux exigences de qualité de la CAR. Le programme certifie que le personnel d'un établissement a été évalué de même que son équipement, la qualité de ses images, ses doses de radiation et son programme de qualité.

Radiologie Terrebonne

"Avant même d’acheter son nouvel appareil, la Radiologie de Terrebonne ne rencontrait pas les critères d’évaluation", a mentionné Mme Kalivas. La Radiologie Terrebonne produit tout de même des radiographies de bonne qualité, aux dire de Maria Kalivas. Seulement pour avoir la permission d’effectuer des mammographies de dépistage, elle doit paraître dans la Gazette médicale officielle, ce qui entraîne des délais.

"La Radiologie Terrebonne a la bonne volonté d’agir, mais les dédales de la bureaucratie l’empêchent d’avancer", a mentionné Mme Kalivas. "Nous jugeons que la santé des femmes est primordiale, alors nous travaillons avec les dirigeants de la Radiologie Terrebonne afin de leur donner une accréditation provisoire, pour qu’ils puissent commencer de nouveau à faire du dépistage. Ils devront toutefois se soumettre à des exigences de contrôles supplémentaires de façon à s’assurer que les femmes de la région reçoivent des mammographies de la plus haute qualité", ajoute la directrice du CAR.

La CAR a signalé au ministère de la Santé un sérieux problème d’accès dans la région de Lanaudière, et ce, dès janvier 2004. On compte trois centres agréés dans la grande région de Lanaudière dont le Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, les Services radiologiques de Joliette et l’hôpital de Joliette. "La situation dans votre région est plus que préoccupante; elle est alarmante", conclut Mme Kalivas.

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