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11 juin 2019

Le Manoir de Mascouche promet d’être animé

©L’équipe qui a participé au marathon créatif de trois jours. (Photo : Vjosana Shkurti)

Dans le cadre d’un événement de l’organisme Altercultura, un marathon créatif de trois jours organisé par Techno Culture Club, en collaboration avec Art Partage, avait lieu au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne les 7, 8 et 9 juin.

Pas moins de 30 personnes ont présenté 5 prototypes de création qui serviront à l’animation du Manoir de Mascouche, lequel devrait renaître de ses cendres d’ici deux ans. L’idée principale, derrière cette initiative, est de se réapproprier un site du patrimoine mascouchois. Les cinq équipes participantes étaient invitées à imaginer des dispositifs de médiation culturelle et numérique innovants qui feront vivre le lieu autrement.

Origine du projet

L’organisme Techno Culture Club, en collaboration avec Art Partage, avait d’abord lancé un appel de candidatures pour Altercultura – Créathon du Manoir seigneurial de Mascouche. Une trentaine de passionnés visionnaires et engagés, issus de divers milieux, professionnels et amateurs, se sont donc rassemblés afin de créer des prototypes en arts numériques valorisant le patrimoine historique du Manoir seigneurial. «De fait, on parle d’une cinquantaine de personnes impliquées en tout, si l’on compte les facilitateurs et autres qui se joints aux groupes», précise Radhanath Gagnon, d’Art Partage. Chaque équipe devait couvrir une période de l’histoire du manoir ancestral, du régime seigneurial à l’époque moderne.

Voir et entendre

Ainsi, une équipe a conçu de grandes roues relatant des dates de l’histoire du manoir, d’autres ont raconté, avec une projection vidéo, des anecdotes en lien avec Hazel Kemp Colville, celle qu’on appelait la «millionnaire de Mascouche» et qui a été propriétaire du domaine, acquis en 1930. D’autres encore se sont intéressés à l’aspect scolaire avec notamment le juvénat des Frères de St-Gabriel et l’école secondaire du Manoir. Une visite du bâtiment à l’aide de casques virtuels a aussi été créée, sans oublier l’équipe qui a démystifié Les mystères de Victoria. «Tout a été pensé : l’aspect sonore, le visuel avec les projections vidéo et la réalité virtuelle, et… l’interactivité. Par exemple, le prototype réalisé sur le thème de l’éducation a été conçu pour être vécu à l’extérieur. Le visiteur, grâce à des casques sonores, pourra se sentir comme s’il était dans le contexte des écoles de l’époque», de dire Radhanath Gagnon, pas peu fier de cette initiative. L’aspect ludique des projets n’est pas à dédaigner et sait toujours plaire au public, selon lui. «À la base, il faut trouver une façon de parler de l’histoire en intéressant le visiteur, d’où cette idée de rendre les prototypes ludiques», explique-t-il. Outre le travail de Techno Culture Club, d’Art Partage et d’Altercultura, ce projet n’aurait pas été possible sans l’apport financier de la Ville de Mascouche, du ministère de la Culture et des Communications, et des fonds du comité du Manoir. Soulignons également le travail exceptionnel de la SODAM, de l’historien-géographe Claude Martel, de Sylvie Gagnon et de la Société d’histoire de Mascouche, du conseiller municipal Gabriel Michaud, du Cégep à Terrebonne et de son centre INEDI, et de plusieurs autres mentors.

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