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10 août 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Le masque obligatoire dès la 5e année

À moins de trois semaines de la rentrée scolaire au primaire et au secondaire, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé l’actualisation de son plan, le 10 août, en conférence de presse. Un plan qui prévoit le port du couvre-visage obligatoire pour tout le personnel des écoles et les élèves à partir de la 5e année.

Une actualisation qui devenait nécessaire en raison de l’évolution de la pandémie de COVID-19 depuis la première mouture du plan, présentée en juin. Le port du couvre-visage sera obligatoire pour tous les élèves à partir de la 5e année du primaire, incluant ceux du secondaire, de la formation professionnelle et de la formation générale aux adultes. Il faudra le porter pour les déplacements dans les aires communes de l’école, comme les corridors, mais pas à l’intérieur des salles de classe ou des lieux utilisés pour la consommation de nourriture et de boissons. Les enseignants et le personnel des écoles devront le porter, tout comme les parents qui auraient à entrer dans un établissement pour reconduire ou chercher leur enfant. Le port du masque n’est pas obligatoire, mais recommandé pour les élèves du préscolaire et des deux premiers cycles du primaire. Le couvre-visage sera fourni au personnel scolaire, puisqu’il s’agit d’un outil de travail, mais ce sera la responsabilité des parents de s’assurer que leur enfant ait le sien, au même titre qu’un morceau de vêtement, a précisé M. Roberge. Autre changement, les classes ne seront pas formées de sous-groupes comme il avait été annoncé en juin. « La bulle, c’est la classe », a clairement illustré le ministre Roberge en point de presse. De plus, les élèves d’un même groupe-classe n’auront pas à observer une distanciation physique entre eux. La distanciation de 2 mètres entre les élèves et les membres du personnel est quant à elle maintenue.

En cas d’éclosion

Si un cas positif de COVID-19 devait se déclarer dans une école, les parents de tous les élèves en seront informés, que le cas soit dans la classe de leur enfant ou non, et ce, dans un souci de transparence, a insisté le ministre. Aussi, si une situation force la fermeture d’une classe ou d’une école complète, le ministre Roberge a assuré « qu’un basculement vers l’enseignement en ligne » se fera en seulement 24 heures. Mentionnons également que l’enseignement en ligne sera offert aux enfants avec des conditions médicales particulières les rendant vulnérables. Même chose si un proche d’un élève présente une telle condition. Par ailleurs, la plupart des éléments du plan annoncé en juin sont toujours en vigueur. Par exemple, ce sont les enseignants plutôt que les élèves qui se déplaceront d’une classe à l’autre. Les horaires et les récréations pourraient être ajustés au besoin pour éviter que trop d’élèves se retrouvent au même endroit au même moment.

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