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27 septembre 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Le même emploi depuis avril 1969

Michel Pilon n'avait que 17 ans lors de sa première journée de travail chez Brodeur Sulky. Il y œuvre encore 50 ans plus tard. À travers les épreuves et les changements, il est toujours resté fidèle à l'employeur qui lui a donné sa première chance et à son fils qui a pris la relève en 1972.

Le premier quart de travail de M. Pilon pour l'entreprise qui conçoit des voitures hippomobiles à deux roues, surtout utilisées pour des courses de trotteurs, remonte au 28 avril 1969, lorsque le fondateur de l'entreprise, François Brodeur, a choisi de lui faire confiance. «J'ai commencé sur une pressdrill. Je faisais des trous avec une machine. J'ai appris sur le tas, mais j'ai vraiment fait de tout : du moulin à coudre, des capots de sulky, de la finition, du lettrage de sacs. Je monte des voitures au complet», énumère M. Pilon.

Les belles années

«Pendant les années 70, 80 et 90, ça roulait beaucoup, relate M. Pilon. Il y avait des pistes de course à Trois-Rivières, à Québec et à Montréal, mais elles sont fermées aujourd'hui. La fermeture de Blue Bonnets (en 2009) nous a fait mal. Ça a coupé les revenus du tiers parce que nous avions un kiosque sur place.»
«Le boss ne nous a jamais laissés tomber, donc je ne le laisserai pas tomber moi non plus.»
Malgré tout, le propriétaire actuel, Fernand Brodeur, fils du fondateur, est parvenu à garder presque la totalité de ses employés, relate M. Pilon, qui n'a jamais pensé à se recycler dans un autre domaine. Avec tout ce qu'il a appris au fil des ans, il aurait été une perte importante pour l'entreprise. «Le boss ne nous a jamais laissés tomber, donc je ne le laisserai pas tomber moi non plus.» Quel est le secret pour retenir un employé aussi longtemps, a-t-on demandé à Fernand Brodeur? «On a toujours eu comme politique de garder tous nos employés. On veut que ce soit leur dernier emploi, répond-il, ajoutant qu'il n'y a pas vraiment de secret. Avant, les employés étaient plus dédiés à l'entreprise. Le sentiment d'appartenance existe peut-être un peu moins aujourd'hui.»

Incendie et déménagement

Brodeur Sulky et Boutique Pépin (achetée par M. Brodeur en 2001) ont traversé une autre période plus sombre lorsque le bâtiment dans lequel l'entreprise venait d'emménager sur la rue Léveillé, à Terrebonne, a été détruit par les flammes en février 2016. C'est d'ailleurs M. Pilon qui a découvert l'incendie et qui a composé le 9-1-1. Depuis, l'entreprise a déménagé sur la rue des Sureaux, à Terrebonne. L'atelier  est minuscule comparativement à celui de Terrebonne, mais l'espace-boutique se révèle plus grand. S'il travaille encore dans l'usine, Michel Pilon sert aussi les clients en boutique et continuera de le faire aussi longtemps que sa santé le lui permettra.

Commentaires

2 septembre 2020

Claude Charbonneau

rue des Sureaux est à Terrebonne (Lachenaie) était ancien vieux ch. des Anglais

2 septembre 2020

Jean-Marc Gilbert

Vous avez raison M. Charbonneau. L'erreur est corrigée. Désolé pour la légère confusion.

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