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11 août 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Le milieu scolaire prêt, les chauffeurs d’autobus dans le néant

Impatients de connaître le plan de la rentrée scolaire dévoilé lundi par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge,

le Centre de services scolaire des Affluents (CSSDA) ainsi que les enseignants affirment qu’ils seront fin prêts à accueillir les élèves en toute sécurité à compter de la fin d’août. Les conducteurs d’autobus, quant à eux, attendent toujours des réponses.

« Nous avions déjà mis en place plusieurs choses lorsque le premier plan a été annoncé en juin », assure Éric Ladouceur, coordonnateur aux communications du CSSDA. Le Centre avait notamment commandé des couvre-visages en nombre suffisant pour équiper tout son personnel. Même chose au point  de vue technologique. « Nous sommes prêts à basculer vers l’enseignement en ligne en 24 heures au besoin, ajoute M. Ladouceur. L’expérience de la dernière année scolaire nous aide. » D’ailleurs, des ressources ont déjà été identifiées pour enseigner à distance si nécessaire. En ce qui concerne l’enseignement en présentiel (avec les élèves en classe), les défis demeurent les mêmes. Il y a suffisamment d’enseignants, mais la banque de suppléants est pratiquement vide, ce qui donne très peu de marge de manœuvre au CSSDA. Là où ce sera plus ardu, c’est du côté du transport scolaire et des programmes particuliers, indique M. Ladouceur. « Dans les autobus, on parle d’une baisse de la capacité de 20 %. Nous demanderons aux parents qui le peuvent d’assurer le transport ou de trouver des alternatives comme le transport actif, le transport en commun. » Pour ce qui est des programmes particuliers comme le sport-études, pour lesquels la notion de groupe fermé pose problème, le CSSDA tentera de trouver des solutions d’ici la rentrée. Il n’est pas question, pour l’instant, d’annuler ces programmes.

Des réponses pour les enseignants

Le président du Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM), Jean-Louis Bray, affirme qu’une rencontre est prévue « au début de la semaine prochaine » avec le CSSDA pour parler de certains enjeux. Néanmoins, M. Bray considère que le ministre a répondu à plusieurs questions des enseignants. « Bien des membres sont soulagés de pouvoir de retirer le couvre-visage dans la classe. Ils auraient trouvé ça lourd d’enseigner avec un masque à longueur de journée. L’aspect des bulles de quelques élèves aurait aussi été compliqué à gérer », souligne-t-il.

« Laissés de côté »

Les chauffeurs d’autobus  scolaires semblent être les grands oubliés dans ce plan, déplore Linda Talbot, présidente du syndicat d’Autobus Terremont. « Personne n’a parlé de nous. Il n’a jamais été question du nombre d’enfants par autobus. C’est bien beau d’aviser les parents si un cas est détecté dans une classe, mais dans les autobus, ce n’est plus le même groupe que dans les classes », souligne-t-elle. « Plusieurs questions n’ont pas eu de réponse. Par exemple, nous avons une quinzaine de conducteurs et de conductrices âgés de plus de 70 ans. Qu’arrivera-t-il avec eux? » Elle trouve toutefois rassurant de savoir que les passagers porteront un couvre-visage à partir de la 5e année du primaire.

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