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28 mai 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Le retrait de Caroline Desbiens fait réagir

©Le maire Marc-André Plante a dû répondre à plus d’une question de citoyens et d’autres membres du conseil municipal au sujet du retrait de Caroline Desbiens.

Questionné depuis l’annonce du retrait de Caroline Desbiens du caucus de l’Alliance démocratique de Terrebonne, le maire Marc-André Plante a profité de la séance du conseil municipal du 27 mai pour faire le point. Le conseil a aussi retiré à l’élue ses autres responsabilités pour l’instant.

«Quelques membres du conseil municipal ont tenté de marquer des points politiques et ont fait preuve d’une certaine partisanerie aux dépens du respect des institutions et de la vérité», a affirmé le maire, en lisant une déclaration. Il faisait notamment référence à un communiqué de presse des partis d’opposition dans lequel on l’accuse de «manque[r] de transparence» en ne fournissant aucune information «sur la nature des allégations et le processus d’enquête» concernant la conseillère municipale du quartier 8. M. Plante comprend mal cette accusation étant donné que c’est son cabinet qui a demandé au Bureau de l’intégrité et de l’éthique Laval-Terrebonne (BIELT) d’effectuer des vérifications au sujet de Mme Desbiens et qui a rendu l’information publique, par voie de communiqué, le 17 mai. Le maire ajoute «qu’il ne faut pas sauter aux conclusions» et que Mme Desbiens est toujours «membre du conseil municipal et poursuit son travail». Malgré tout, le temps que le BIELT effectue ces vérifications, le conseil a choisi de retirer Mme Desbiens des neuf comités et commissions auxquels elle siégeait, dont la commission de la culture, celle de l’environnement, ainsi que du conseil de la MRC Les Moulins. «Vous nous dites que nous sommes trop sévères. Mais si nous la laissons dans ses fonctions et que la conclusion de l’enquête est néfaste, vous allez nous dire : “Vous l’avez laissée dans ses fonctions le temps de l’enquête et c’est inacceptable”», a répondu le conseiller Simon Paquin en réponse à la question d’une citoyenne. «Il y a un nuage qui nous précède et une perception qui exige du nouveau conseil de laver plus blanc que blanc», a ajouté le maire, qui a aussi eu à répondre à d’autres questions sur le sujet pendant la séance.

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Le président du syndicat des cols bleus, Denis Renaud, a de nouveau profité de la période de questions pour se présenter au micro et déplorer, une nouvelle fois, que l’employeur souhaite couper les salaires de 27 %. Le maire lui a répondu ne pas savoir d’où provient ce chiffre, puisqu’une étude comparative révèle plutôt que le salaire de base des employés cols bleus de Terrebonne est de 8 % à 20 % plus élevé que ceux de Montréal. «Ce que nous voulons, c’est une meilleure organisation du travail», ajoute le maire, précisant que l’employeur n’a pas l’intention de couper dans les salaires. La prochaine rencontre de négociations entre la Ville et le syndicat des employés manuels est prévue pour le 11 juin. Également en juin, un processus de consultation sera enclenché en vue de permettre, éventuellement, la tenue de spectacles dans les restaurants et bars du Vieux-Terrebonne.

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