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24 août 2005

Le syndicat des cols bleus mécontent

Suspendu pour trois jours avec deux autres représentants du syndicat des cols bleus de la Ville de Terrebonne, Denis Renaud, président du syndicat, dit avoir été traité injustement par l’administration municipale.

Éric Ladouceur

L’affaire remonte à quelques semaines alors que le président et les deux représentants sont allés rencontrer la directrice du service des payes afin de régler un problème concernant la saisie d’une partie du salaire d’un col bleu.

"La Ville dit que nous avons fait de l’intimidation et des menaces, mais ce n’est pas vrai. J’admets que j’ai dit à la directrice que je ne sortirais pas du bureau tant que le problème ne serait par réglé, mais nous n’avons jamais fait de menace. En fait, une semaine après la rencontre, tout le monde s’est rendu compte que c’est nous qui avions raison et que le salaire d’un employé avait été saisi injustement. Malgré cela, la Ville nous a suspendus pour trois jours", explique le président du syndicat, qui dénonce également le fait qu’aucune enquête n’ait été menée pour vérifier les faits qui ont conduit à sa suspension et à celle de ses collègues.

Organisation du travail

Toujours selon M. Renaud, si le climat s’est envenimé entre la Ville et les cols bleus, c’est aussi parce que la Ville ne respecterait pas la convention signée l’année dernière, notamment en ce qui concerne l’organisation du travail. "Même si nous venons de signer la convention collective, la Ville est en demande sur une vingtaine de points, entre autres, pour ce qui touche le temps supplémentaire et le cloisonnement des postes. Nous, on est prêts à régler le problème, mais en retour, on demande à la Ville de s’asseoir avec nous pour discuter du fonds de pension des cols bleus, ce qu’elle refuse", ajoute M. Renaud, qui se dit heureux de la présente convention.

Du côté de la Ville, le message de la direction générale est sans équivoque : "Aucun désaccord administratif ne justifie le recours à l’intimidation et à l’insubordination à l’endroit des employés. Si les personnes qui ont été suspendues pensent qu’elles l’ont été injustement, il existe des recours et des procédures pour faire valoir leur point de vue", a expliqué Luc Papillon, directeur général adjoint.

Toujours selon M. Papillon, il n’a jamais été question de rouvrir la convention signée en 2004.

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