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17 septembre 2019

LE TRAIT D’UNION : 10 questions à Dany Chénier

Nouveau directeur général de la Cité GénérAction 55+ de Terrebonne, Dany Chénier répond à nos questions.

 

Vous venez d’être nommé à la Cité. Quel sera votre principal défi?

Actuellement pour moi, l’important est de connaître les gens en place, les membres, les bénévoles et de comprendre le fonctionnement d’une structure comme la Cité, laquelle se base essentiellement sur l’apport de ses 266 bénévoles. Ça demande une gestion différente. Les gens donnent de leur temps et ils le font pour le plaisir. L’atmosphère doit le refléter. Je suis en observation et en apprentissage et j’en apprends tous les jours.

Quelle est l’importance d’un organisme et d’un endroit comme la Cité?

C’est précieux pour les aînés. Ça leur permet de socialiser et ça brise l’isolement. Un jeune retraité m’a dit qu’il ne savait pas toujours quoi faire de ses journées. Ici, il fait des rencontres, participe à des activités. Tous les services qu’on offre sont pour eux. Les conférences traitent de sujets qui les concernent. Ils bougent, ils pensent, c’est en quelque sorte un centre de référence pour eux. Ça dépasse largement les loisirs. Le bénévolat qu’ils font est aussi très important. Ça crée un grand sentiment d’appartenance à la communauté et ce sont des compétences qui peuvent se transmettre.

Parlons un peu de vous. Quel a été votre cheminement jusqu’ici?

J’ai été entrepreneur lorsque j’étais aux études. J’avais une entreprise de tourisme d’aventure. J’ai un DEC en loisir et un certificat en animation. J’ai aussi enseigné au collégial, mais ces 15 dernières années, j’ai occupé le poste de directeur général du Camp Quatre Saisons près du parc du Mont-Tremblant. Un camp pour les jeunes de 7 à 17 ans, dont certains provenaient d’un milieu défavorisé.

Quel mandat vous êtes-vous donné lorsque vous avez été nommé?

Assurer une certaine continuité, tout en structurant l’organisme en ce qui concerne les ressources humaines et ressources matérielles. Nous doter de procédures de fonctionnement organisationnel et assurer le rayonnement de la Cité pour que les gens nous connaissent et sachent ce que nous pouvons leur apporter. Au fond, c’est pour eux que nous faisons ça. C’est un grand mandat, mais il s’agit de le faire dans les règles de bonne gouvernance et selon les exigences de la Ville.

Quel futur attend la Cité?

Depuis 2014, le nombre de nos membres est en croissance constante. La fréquentation de ces derniers également. On doit donc maintenir de hauts standards de qualité dans les services offerts. Ça implique de savoir s’adapter pour eux par les cours et les conférences présentés. Avec ce que montrent les courbes démographiques, il y aura un grand besoin d’infrastructures comme la nôtre. Je pense que le futur sera bon.

Que pensez-vous des activités intergénérationnelles?

C’est une idée à explorer. Les personnes aînées ont tellement à apporter à la société! Elles ont beaucoup d’expérience et ont les connaissances. Je peux vous dire qu’elles sont aussi très allumées. Et elles ont de plus en plus de temps pour partager cette expérience et ce savoir. Il faudrait considérer cette idée lors de construction des prochaines infrastructures et prévoir des espaces intergénérationnels.

Qu’est-ce que la Ville de Terrebonne peut faire de plus pour les aînés?

En fait, la Ville en fait déjà énormément. Investir 8,5 M$ pour un espace comme la Cité, ça montre manifestement un grand intérêt. Quant à l’offre de services, on souhaite qu’elle soit gratuite pour ces personnes. À tout le moins, s’assurer que les services soient accessibles.

À quel âge devient-on vieux?

Ça, c’est très relatif. Assurément, quand tu perds de l’autonomie. Tant que tu peux être actif et bouger, il faut le faire, parce que lorsque tu perds de l’autonomie, tu t’isoles un peu plus et la santé se détériore. Certaines personnes à la Cité font du sport à l’âge de 65 ans et je suis convaincu que des plus jeunes n’arriveraient pas à suivre.

Devrait-on davantage impliquer nos aînés dans la vie communautaire?

Ça, c’est certain et c’est ce que les personnes aînées souhaitent, se rendre utiles pour la communauté. Nous avons un service, Cité à domicile, pour les 55 ans et plus, membres ou non-membres. Une équipe d’une dizaine de bénévoles se rend à domicile pour y effectuer de petits travaux simples. Rien de spécialisé. L’an dernier, on a compté plus de 150 interventions. Les gens n’ont qu’à nous téléphoner. Au fond, c’est ce que les aînés veulent, être utiles dans leur communauté.

Outre œuvrer à la Cité, quelles sont vos principales activités?

Les loisirs de nature. J’aime être près de la nature : camping, canot-camping, randonnée. Dans le bois, je suis heureux, sur le bord de la mer, je suis heureux. Je me promène partout au Québec, dans les parcs. Je voyage une fois de temps en temps dans le Sud pour des vacances, mais je suis tellement bien dans la nature. Vous savez, un ciel plein d’étoiles, c’est difficile à battre.

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