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19 février 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

LE TRAIT D'UNION MAG : 10 questions à... Jeannine Cossette, bénévole émérite

Des causes que vous avez embrassées, laquelle vous tient le plus à cœur?

Difficile à dire! Je me suis impliquée 20 ans pour la Société canadienne du cancer. La deuxième cause est d'offrir une collation aux enfants qui ne déjeunent pas. J'ai des bénévoles extraordinaires qui travaillent pour les enfants.

Qu'est-ce qui vous motive à toujours poursuivre votre implication?

Je suis chanceuse, parce que j'ai la santé et l'énergie. Les bénévoles sont devenus des amis et on aime les rencontrer. Mes parents étaient aussi des gens impliqués. J'ai été habituée à cela avec eux, j'ai donc continué.

La Fondation Bon Matin a fêté ses 19 ans le 14 février. Quel impact concret constatez-vous sur les enfants après tout ce temps?

Les professeurs disent tous que ça sensibilise les jeunes à l'importance de bien manger. Si tu manges bien, tu vas mieux réussir à l'école et dans les sports.

Vous êtes infatigable. Mais vous songez sans doute parfois au futur, lorsque vous ne serez plus en mesure d'être aussi présente.

Malheureusement, je n'ai pas de relève. Lorsque je n'aurai plus l'énergie, je devrai fermer les portes de ma fondation. Il y a des gens pour travailler, mais l'argent, il faut aller le chercher parce que 35 000 $, ça ne tombe pas des arbres.

On dit souvent que la relève en bénévolat est plus difficile à trouver. Le constatez-vous aussi?

Tous les bénévoles qui sont avec moi depuis des années sont moins disponibles parce que leurs conjoints ont des bobos. Malgré tout, la Fondation Bon Matin n'a jamais souffert parce que j'avais de bons bénévoles. Mais ça prend un grand chef, et il n'y en a plus beaucoup, de grands chefs, malheureusement.

Les organismes communautaires devraient-ils être mieux soutenus?

Avant, la Ville nous donnait toujours un peu d'argent. Maintenant, nous avons un local une fois par année. Mais les papiers, c'est décourageant à remplir. C'est une tâche énorme. Mon mari, Jacques, m'aidait énormément là-dedans. Il me manque beaucoup aujourd'hui.

Nous avons souligné l'été passé les 35 ans de jumelage Terrebonne-Vitré. Êtes-vous fière de voir que cela perdure au-delà d'une génération?

Le jumelage va se poursuivre parce que c'est la Ville qui s'en occupe. Nous allons d'ailleurs y aller en juillet pour fêter le 40e anniversaire de tous les jumelages de Vitré avec les villes des autres pays.

Vous donnez beaucoup de votre temps. En gardez-vous un peu pour vous?

Ma famille a toujours été une priorité, même lorsque je faisais de la politique. J'ai toujours été proche de mes filles; on se voit chaque semaine et on se parle presque tous les jours. Je suis très proche de mes petits-enfants aussi.

Vous avez déjà été conseillère municipale. Si vous l'étiez aujourd'hui, que changeriez-vous à Terrebonne?

Hum... Nous avons beaucoup de choses aujourd'hui! La qualité de vie, je trouve que c'est très important. Je pense que la Ville devrait acquérir le site du Golf Le Boisé pour en faire un endroit de villégiature. Nous n'avons jamais trop d'espaces verts. Oui, ça coûte de l'argent, mais c'est le poumon d'une ville.

Vous aimez beaucoup Terrebonne, mais je crois que vous avez une affection particulière pour île Saint-Jean, le secteur où vous habitez.

J'adore mon île! Quand je suis arrivée ici, il y a presque 50 ans, il n'y avait presque pas de maisons et nous étions un peu oubliés par la Ville de Terrebonne. J'ai participé à une foule de comités pour que l'île Saint-Jean devienne un peu plus intéressante.

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