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19 mars 2019

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

LE TRAIT D’UNION MAG : 10 questions à Robert Ménard, du Festival Le MOT

Qui a mis sur pied le Festival Le MOT?

Le festival est né de l’initiative de citoyens : Josée Goulet, Johanne Fréchette, Laurelou Chapleau et moi-même. On en est à une 7e édition cette année, qui a lieu du 18 au 24 mars.

Pourquoi avoir créé ce projet?

Ça a commencé avec le 5 à 7 du député Mathieu Traversy pour la Semaine de la francophonie. On voulait faire plus. Josée avait déjà «Un Café, une chanson» et Laurelou a eu l’idée de développer une programmation autour de ça. Au début, ce n’était qu’une fin de semaine.

Quel est l’intérêt du MOT, pourquoi devrions-nous y participer?

C’est de prendre conscience de l’importance de la langue française, qui est en déclin. Quand je vois un commerce s’afficher uniquement en anglais, je ne comprends pas. Quand j’entends les chanteurs de «La Voix» chanter en anglais, je ne comprends pas. C’est tellement beau, le français. Le MOT permet aussi de découvrir des talents dans des domaines qu’on ne connaît pas.

Outre le chant, la poésie, le slam et l’humour, y a-t-il une nouvelle activité qui devrait attirer notre attention cette année?

L’atelier de bande dessinée de Dominic Poulin, de l’Université de Montréal, qui aura lieu samedi à 15 h à la Brûlerie de la rivière.

Y a-t-il une activité qui vous a particulièrement marqué au fil des ans?

Le slam, c’est toujours un coup de cœur. J’ai découvert ça avec Le MOT. C’est vite et tellement profond. C’est une poésie moins standard qui m’attire.

Quelle est l’ambition du Festival Le MOT?

L’ambition des quatre fondateurs était que ça simple et plus petit, mais il y a maintenant une volonté de faire connaître l’événement à encore plus de monde, d’aller chercher des gens de l’extérieur, de tenir des événements dans de plus grandes salles avec plus de monde.

Quel est votre lien avec la langue, avec les mots?

Ma mère est une anglophone de descendance roumaine et mon père est francophone. Autant j’ai été élevé en anglais, autant je trouve important de conserver la langue française. C’est pour ça que je me suis impliqué pour Le MOT.

Êtes-vous un artiste dans l’âme, jouez-vous avec les mots?

Non… Je fais des mots croisés des fois, pour en apprendre de nouveaux. Je regarde dans le dictionnaire aussi de temps en temps pour être certain de la signification des mots. Je veux bien parler et bien écrire. Quand j’entends quelqu’un dire : «C’est écœurant!», j’ai envie de lui dire : «Non, c’est fantastique!»

Quel est le plus beau mot de la langue française?

Ce sont trois mots : la langue française!

Quel est le mot le plus laid?

Je n’en trouve pas, mais peut-être les anglicismes? Quoiqu’il y a des mots en anglais qui sont agréables à dire, comme «flabergasté» ou «awesome». Eux, je les aime!

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