LE TRAIT D’UNION MAG : Une première mission accomplie pour la Fondation Lacourse

IMPLIQUÉ POUR VOUS

La première édition de Lacourse pour l’autisme aura permis de récolter quelque 5 000 $ en ce froid matin du 11 mai.

L’événement avait lieu chez 45⁰ Nord, site événementiel à Saint-Calixte et Guy Lacourse, l’organisateur, a voulu profiter de la tenue de la traditionnelle Course Extrême pour inviter les gens de la région des Moulins à encourager la Fondation. Le but premier de cette fondation est de construire une maison pour les jeunes autistes comme Francis.  Cette course, longue de 5 km et comprenant des obstacles, a durement éprouvé les coureurs, car le trajet était maculé de boue, par contre, ils en ont eu pour leur argent!

Pour 2021

Guy Lacourse est président de l’entreprise Constructions Lacourse, établie à Terrebonne, et l’état de son neveu Francis, atteint d’autisme et âgé de 22 ans, l’a toujours attristé. «J’ai décidé de mettre sur pied une fondation et de récolter des sous afin de construire une maison d’accueil spécialisée pour les jeunes autistes», explique Guy Lacourse. Ce dernier aimerait y accueillir, dès 2021, entre six et dix personnes. Elle serait construite à Mascouche ou à Terrebonne. «Nous sommes encore à chercher le meilleur endroit où la construire, mais cela ne tardera pas», soutient Guy Lacourse. Si la première activité de financement a permis de récolter environ  5 000 $, surtout grâce à la centaine de personnes inscrites à la course, Guy Lacourse précise, dans le même élan, que plusieurs dons ont déjà été reçus à la fondation, cela augmente les bénéfices à environ 10 000 $. «J’envisage d’organiser une autre activité de financement à la fin de l’été et cela pourrait être un défi cycliste», annonce-t-il.

Un répit pour les parents, une chance pour les enfants

Vivre avec un enfant atteint d’un trouble du spectre de l’autisme comporte son lot de défis quotidiens. Si durant le parcours scolaire, les ressources abondent, il en va tout autrement lorsque l’enfant atteint l’âge de 21 ans. «À partir de cet âge, il n’y a plus de services offerts aux jeunes comme Francis. Ils ne peuvent pas  continuer d’aller à l’école, déplore Marlène Francis, la maman de Francis. Une telle maison lui permettrait d’entrer en contact et de socialiser avec d’autres jeunes de son âge», poursuit-elle. Chaque jour, Francis (qui doit également vivre avec une déficience intellectuelle) et sa famille relèvent des défis de taille pour profiter d’une certaine qualité de vie et ainsi protéger les acquis durement obtenus par Francis tout au long de son parcours scolaire. «Nous, les parents, ne serons pas là éternellement, il faut prévoir l’avenir de Francis et nous sommes très reconnaissants du dévouement de Guy», nous dit Claude Lacourse, le père de Francis. Le projet de Guy Lacourse permettra de donner, à des jeunes comme Francis, l’accès à des ressources, à des intervenants et à des services, le tout, dans un seul et même endroit.