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21 mai 2019

Le tribunal valide une suspension

Le 10 mai, le Tribunal administratif du travail donnait raison à Mascouche en validant la suspension de trois jours imposée à Michel Mondoux, président de la Fraternité des policiers de Mascouche.

En mai 2018, plusieurs policiers, dont Michel Mondoux, décident de ne pas prendre part à un exercice de tir auquel ils avaient été conviés. En conséquence, tous ces agents ont reçu un avis disciplinaire, et M. Mondoux a été suspendu trois jours pour avoir refusé de participer à l’exercice et pour avoir incité d’autres policiers à ne pas y prendre part. Le tribunal a jugé que ce refus concerté est équivalent à une grève illégale, refusant l’explication de M. Mondoux relativement à des frais non payés aux policiers.

«C’est certain que nous sommes déçus de ce jugement. Nous attendons l’avis de nos avocats avant de décider de porter la cause en appel ou non», nous a-t-on dit à la Fraternité.

À la Ville, aucun commentaire n’a été donné «compte tenu des négociations pour le renouvellement de la convention collective», nous a-t-on répondu.

Négociations difficiles

Bien que la convention collective soit échue depuis le 31 décembre 2016, à la Fraternité, on nous affirme que les négociations sont difficiles, notamment depuis l’arrivée de Mario Desmarais à la direction de la police. «Pour M. Desmarais et ses adjoints, la convention collective doit être refaite au complet, sans respecter ce que nous avions acquis. L’ambiance, c’est de tout contrôler, de tout vérifier, même nos supports informatiques.»

Les parties sont actuellement devant le Conseil de règlement des différends et une première audition doit se tenir le 29 mai pour la mise en place d’une convention collective.

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