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16 avril 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Les cols bleus se font voir et entendre

©Les policiers ont formé un corridor de sécurité pour permettre aux employés cols bleus de continuer à manifester tout en permettant aux employés cols blancs d’accéder à leur lieu de travail. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

Les travailleurs du syndicat des employés manuels (cols bleus) de la Ville de Terrebonne ont profité d’une deuxième semaine de grève en l’espace d’un mois pour manifester leur mécontentement dans différents secteurs de la municipalité au cours des derniers jours.

En début de semaine, quelques dizaines d’entre eux ont tenu des manifestations devant des édifices municipaux. Lundi matin, par exemple, ils se sont rendus sur la rue Émile-Roy, dans le secteur La Plaine, où se trouvent les locaux de la Direction des ressources humaines. Plus tard en journée, c’est devant un garage municipal du parc industriel de Lachenaie qu’ils se sont rassemblés.

Mardi en matinée, ils se sont installés dans le stationnement de l’hôtel de ville. En plus de faire jouer de la musique à fort volume, ils ont ceinturé le bâtiment Ernest-Séraphin-Mathieu, sur la rue Saint-Pierre, pour former une ligne de piquetage devant ce bâtiment où travaillent plusieurs employés cols blancs.

«On ne veut pas du tout les empêcher d’entrer, on ne bloque pas les portes, mais on demande leur solidarité», a affirmé le président du syndicat, Denis Renaud. Il remercie d’ailleurs la présidente du syndicat des cols blancs, Chantal Riopel, d’avoir respecté la ligne de piquetage pendant plusieurs minutes. «On veut éviter la confrontation. On attend que les policiers dégagent la voie pour nous permettre d’entrer», a-t-elle confié à La Revue.

Les patrouilleurs ont formé «un corridor de sécurité» pour donner la chance aux employés cols blancs d’accéder à leur lieu de travail sans débordements, indique le capitaine Joël Lamarche, de la police de Terrebonne.

Contraventions?

Denis Renaud déplore également un changement d’attitude des policiers entre la première et la deuxième semaine de grève. Il ne les blâme toutefois pas. «Selon moi, ils ont reçu un mot d’ordre du maire Marc-André Plante et de son lieutenant (le directeur général) Alain Marcoux», suppose celui qui dit avoir reçu quatre constats d’infraction au cours des derniers jours. Du côté du Service de police, on niait cette information mardi midi. «Il n’y a pas eu d’émission de constats d’infraction pour le moment. C’est en cours d’évaluation», précise le capitaine Lamarche.

La prochaine rencontre de négociations entre la Ville et le syndicat est prévue le 2 mai.

Commentaires

2 septembre 2020

Alain J. Massé

C est pas demain qu on va voir nos rues et nos parcs propres avec nos cols bleus en greves. Grrrrr

2 septembre 2020

Mario Beauchamps

Lâchez pas ,tenez vous debout les bleus

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