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14 décembre 2017

Les finances du GPAT seront scrutées à la loupe

©Le président du conseil d'administration du GPAT, André Hamel, offrira son entière collaboration à la firme juricomptable. (Photo : archives)

CONSTATS DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE

En raison de constats concernant «le contrôle et le processus de gestion et de production de l'information financière» relevés par la vérificatrice générale au sujet du Groupe Plein Air Terrebonne (GPAT), le comité exécutif de la Ville de Terrebonne mandatera une firme juricomptable pour scruter les finances de l'organisme paramunicipal des 10 dernières années.

Dans un document produit à la suite de l'audit des états financiers du GPAT et daté du 23 novembre, la vérificatrice générale Sonya Guilbault soulève des questionnements en lien avec la gestion financière de l'organisme.

«Risques d'entreprise et de fraude [qui] n'étaient pas gérés adéquatement», «transactions non récurrentes et complexes» et «irrégularité observée» font notamment partie des constats de la vérificatrice.

Plus précisément, elle mentionne «qu'un événement réalisé conjointement entre une fondation et le GPAT n'a pas fait l'objet d'un encadrement permettant une analyse, une documentation et une comptabilisation adéquate des transactions».

«Lors de nos travaux d'audit, nous avons décelé un document et des communications écrites y étant reliées qui remettent en cause son authenticité», poursuit Me Guilbault, plus loin dans le document.

La vérificatrice conclut son rapport en formulant des recommandations. Elle suggère entre autres «une investigation de l'irrégularité et de transmettre, le cas échéant, le dossier aux autorités compétentes en matière d'enquête».

Firme mandatée

Mis au courant de ces faits, le maire Marc-André Plante en a informé le comité exécutif. Ce dernier a résolu, le 13 décembre, d'éventuellement mandater une firme juricomptable pour procéder à une vérification comptable des 10 dernières années afin de s'assurer qu'il n'y a pas eu d'autres situations analogues à celles-ci.

«Ce sont des constats qui sont très sérieux. On ne porte aucune accusation, mais des décisions s'imposeront s'il y a eu des transactions irrégulières et frauduleuses», estime le maire, ajoutant du même souffle qu'il n'est aucunement question «de ralentir ou de nuire à l'offre de services de qualité du GPAT».

Le GPAT collaborera

Joint au téléphone, le président du conseil d'administration du GPAT, André Hamel, assure qu'il offrira sa pleine collaboration à la firme juricomptable. «C'est vraiment une bonne décision de la Ville. Ça va éclaircir des choses et si quelqu'un est trouvé coupable, il paiera pour. Pour ma part, je n'ai rien à me reprocher et on va collaborer; soyez-en sûrs et certains», affirme-t-il.

Questionné sur «l'événement réalisé conjointement entre une fondation et le GPAT» cité dans le document, M. Hamel explique qu'il s'agit d'un souper aux homards tenu avec la fondation Jean-Marc Robitaille, soit la Fondation pour l’aide à la jeunesse et à l’enfance, qui avait généré des profits d'environ 10 000 $. «L'entente était de séparer les profits : 5 000 $ à la fondation et 5 000 $ au GPAT. Ça ne balançait pas de 300 $ ou 400 $, rapporte-t-il. Cependant, c'était une entente à la bonne franquette. Nous n'étions pas au courant qu'il aurait fallu faire une entente écrite, plaide-t-il. Mais c'est certain que personne ne s'est mis de l'argent dans les poches avec ça.»

Pour ce qui est des risques de fraude et des irrégularités, le bénévole impliqué au GPAT depuis plus de 30 ans n'était pas en mesure de fournir d'explications.

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