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15 avril 2024

Les enjeux de la langue française abordés par les députés Thériault et Sinclair-Desgagné

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©Photo gracieuseté

150 citoyens des circonscriptions de Terrebonne et de Montcalm ont assisté à la rencontre organisée par les députés Thériault et Sinclair-Desgagné qui portait sur les enjeux entourant la langue française.

Luc Thériault, député de Montcalm, et Nathalie Sinclair-Desgagné, députée de Terrebonne, ont invité les citoyens de leurs circonscriptions à participer à une rencontre qui avait comme thème les enjeux de la langue française.

Pour l’occasion, ce sont près de 150 personnes qui sont venues entendre parler Louise Harel, ex-députée et ministre du Parti Québécois, Anne-Michèle Meggs, spécialiste des politiques publiques en matière d’immigration et de francisation, ainsi que Mario Beaulieu, député de la Pointe-de-l’Île et porte-parole en matière de langues officielles pour le Bloc Québécois. 

« Les panélistes ont présenté la question linguistique dans toute sa complexité. Le français, c’est la fibre du tissu social du Québec, ce qui nous rassemble dans nos espaces communs et dans nos institutions, et ce par quoi nous propageons notre culture. Notre langue est un trésor. Sa protection est de la plus haute importance et c’est ensemble que nous la protégerons », a signalé Luc Thériault. 

Indépendance du Québec? 

Lors du rassemblement, Mario Beaulieu a souligné que le fédéral dépenserait 94% de ses fonds consacrés aux langues officielles au Québec pour promouvoir l’anglais, ne laissant que 6% pour le français. Anne-Michèle Meggs a quant à elle démystifié plusieurs croyances quant à l’immigration et la langue française, tandis que Louise Harel a rappelé les luttes historiques des Québécois pour la préservation de leur langue. 

Nathalie Sinclair-Desgagné et Luc Thériault ont fermé les allocutions en soulignant les consensus des panélistes, soit que le déclin du français nécessiterait l’action immédiate de chacun et que la solution au déclin passerait nécessairement par l’indépendance du Québec. 

« Les échanges entre les nombreux citoyens présents et nos panélistes ont été inspirants tout au long de la soirée. Il est de plus en plus clair pour tout le monde qu’à Ottawa, seuls les députés du Bloc Québécois représentent ceux qui tiennent à la langue française. La preuve est faite que dans le domaine linguistique, comme dans d’autres domaines, le gouvernement fédéral fait partie du problème. Au Bloc Québécois, nous sommes présents à Ottawa tous les jours pour défendre le Québec », a conclu Nathalie Sinclair-Desgagné. (AP)

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