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20 avril 2005

Les profs en ont ras le bol

Surchargés de travail et sans convention collective depuis près de trois ans, les enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne (CRLT) ont sorti leurs armes, les piquets de grève, pour faire voir leur mécontentement le matin du 6 avril.

Karine Cousineau

Alors que les étudiants retrouvaient leurs bancs d’école, les enseignants du Cégep ont pris le relais sur les piquets de grève. Tout comme leurs collègues des syndicats des professeurs affiliés à la Fédération nationale des enseignants du Québec, les enseignants du CRLT ont opté pour trois demi-journées de grève.

La convention collective étant échue depuis le 30 juin 2002, l’incertitude qui plane sur le réseau collégial et le surplace à la table des négociations ont poussé les enseignants à sortir dehors et à crier leur rogne.

De plus en plus lourd

«Notre tâche ne cesse de s’alourdir : on doit maintenant faire partie de plusieurs comités, rencontrer de plus en plus d’élèves et faire face à des classes surchargées», explique Monique Messier, enseignante en éducation physique. «Nous voulons des résultats concrets à la table de négociation», a déclaré Sylvain Harvey, porte-parole du syndicat.

«Le Cégep n’a pas assez d’argent pour se doter d’un vrai gymnase. Dans la salle actuelle, on ne peut pas jouer au basketball, entre autres. On parle beaucoup du sport pour garder les jeunes dans les écoles, alors il serait important que l’on puisse répondre à la demande», déclare Mathieu Roger.

Cette demi-journée s’inscrivait dans un plan d’action qui se poursuit tout au long du moins d’avril. «Aujourd’hui ce n’est qu’un coup de pétard, mais cet automne, on va sortir les gros canons», promet Normand Thibault, conseiller syndical.

Pour la région de Lanaudière, le manque de financement résulte en une offre de programmes limitée, moins de diversité des cours offerts et une plus grande précarisation des emplois.

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