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03 octobre 2017

Line Lavallée brigue la mairie

©Line Lavallée, nouvelle candidate au poste de mairesse, avec deux de ses huit enfants, Guillaume, 10 ans, et Marilyne, 8 ans. (Photo : Gilles Fontaine)

Une troisième personne a porté sa candidature à la mairie de Mascouche pour l’exercice démocratique qui se tiendra le 5 novembre. La Mascouchoise de 50 ans Line Lavallée a décidé de faire le saut en politique.

Line Lavallée a huit enfants. Elle est confinée à un fauteuil roulant, conséquence de la sclérose en plaques. Elle a obtenu 90 signatures et il ne lui reste qu’une formation à suivre avant d’officialiser sa candidature.

Ses idées sont surprenantes. Elle remettrait un dollar par jour à chaque élève du primaire et du secondaire, elle verserait aux mères mascouchoises un salaire hebdomadaire calculé d’après le salaire minimum et accorderait aux personnes âgées entre 600 $ et 800 $ par semaine.

Pour Mascouche, elle mettrait entre autres fin «à la déforestation» et ferait construire une usine d’épuration des eaux usées en «haut du plateau».

Positions étonnantes

Et l’argent? «On baisse le salaire de tout le monde (employés municipaux) au même niveau que le mien.» Elle dit recevoir des prestations d’aide sociale au montant de 13 000 $ par année. «Et puis, pourquoi s’inquiéter de l’argent?» s’interroge-t-elle. Lorsqu’on lui demande comment la Ville paiera ses employés, elle répond : «On les coupe», pour préciser plus tard qu’elle pensait aux dirigeants de la Municipalité.

Elle se dit idéaliste et croit pouvoir tout changer une fois au poste de mairesse. Elle parle de guerre, elle parle de faire tomber l’économie en réduisant au maximum notre consommation, de faire disparaître les commissions scolaires et d’accorder une année sabbatique à tout le monde «pour qu’on puisse se parler enfin».

Elle ne semble pas faire de distinction entre les champs de compétence des différents paliers de gouvernements, ni réaliser l’impact de ses positions. Mais elle répond qu’elle ne s’en préoccupe pas. Elle ne sait pas ce qui l’attend le 5 novembre et avoue ne pas avoir suivi la politique municipale ces quatre dernières années. Elle ne veut que changer le monde.

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