Lise Gagnon exclue de plusieurs comités

Lors de la séance du 21 février, le conseil municipal de Mascouche a voté une résolution visant à retirer la conseillère indépendante de tous les comités où elle siégeait, sauf celui de la fête nationale.

Éric Ladouceur

«Je m’y attendais. Que le maire s’attaque à moi, je peux le prendre, mais je ne veux pas que les citoyens de mon quartier aient à payer pour ça. Il y a plusieurs travaux à effectuer dans mon quartier en 2005, et j’espère que ces projets seront réalisés peu importe les allégeances politiques», a indiqué Mme Gagnon, qui a été exclue du comité de la Fête des associations (remplacée par Normand Pagé), du CJE des Moulins (remplacée par Denise Cloutier-Gauvreau), du comité consultatif des Loisirs et de la culture (remplacée par Denise Paquette), du comité d’Honneur au mérite (remplacée par Denise Paquette), et du comité intermunicipal pour l’environnement (remplacée par Dominique Roy).

De son côté, le maire, Richard Marcotte, a d’abord voulu corriger les propos tenus par Mme Gagnon : «Ce n’est pas le maire, mais le conseil qui a voté cette résolution, et ce, en toute logique. En effet, comme elle s’est désistée des grandes orientations de la Ville, il devenait logique que nous réaménagions les comités, qui, eux, se basent sur le travail d’équipe et non la confrontation pour accomplir leur mission.» Concernant les inquiétudes de Mme Gagnon pour les citoyens de son quartier, le maire Marcotte a rétorqué que «la Ville a toujours été équitable avec les citoyens de tout quartier et continuera de l’être encore dans l’avenir.»

Par voie de communiqué, Mme Gagnon a aussi mis en doute les propos tenus par ses ex-collègues du Ralliement Mascouche (RM) lors de l’annonce de leur candidature aux prochaines élections municipales. «Même si je comprends la stratégie qui se cache derrière cette belle déclaration d’admiration mutuelle, il ne faut quand même pas charrier! Je possède des textes et des courriels sans équivoque, disant exactement le contraire de ces récentes déclarations, rédigés par certains conseillers et conseillères dont je tairai le nom par respect. Des exemples? En voici : " … je trouve qu’il y a un manque de solidarité lorsqu’un conseiller ou une conseillère soutient un projet et que l’administration semble vouloir ralentir ou refuser le projet…" (octobre 2002). Ou encore : " … j’ai parfois l’impression que nous sommes seules à voir l’attitude de M. Marcotte… tu connais le discours, il semble dans sa bulle et n’entend rien…" (novembre 2004). Les citoyennes et les citoyens de Mascouche pourront décider, en novembre prochain, du genre d’écoute et de respect qu’ils souhaitent avoir de la part des administrateurs de leur Ville», conclut la conseillère.