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19 juillet 2011

Louis a maintenant son parc

©Pierre, Jean et Michel Laberge, les trois fils de Louis Laberge, ainsi que Lucille Chaput, Jean-Marc Robitaille et Michel Arsenault ont dévoilé la plaque commémorative située dans le parc.

HOMMAGE À UN GRAND SYNDICALISTE

Le monde syndical se retrouve un peu plus dans le paysage de Terrebonne depuis l'inauguration du parc Louis-Laberge, situé à l'angle des rues René-Sauvageau et de la Sœur-Marie-Rose, près de l'hôpital Pierre-Le Gardeur. L'événement, qui a eu lieu le 18 juillet, a rassemblé plusieurs personnes venues rendre hommage à un homme qui avait le courage de ses opinions.

Le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, ainsi que plusieurs politiciens, conseillers municipaux comme députés de la région ont tenu à être présents lors du dévoilement d'une plaque en l'honneur de Louis Laberge, figure marquante du milieu syndical, décédé le 18 juillet 2002. Entre les différentes allocations, les invités ont pu voir une courte vidéo présentant certaines paroles phares de M. Laberge, dont la présidence à la FTQ a pris fin en 1991.

Fonceur et visionnaire

«C'était un homme fonceur, qui n'avait pas froid aux yeux. Il croyait en la solidarité sociale et avait un franc-parler. Il ne faisait pas de détour et on comprenait ce qu'il avait à dire», a déclaré le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille. Parlant d'un homme qui n'avait pas peur de se battre, le maire a également soutenu que le parc a été construit pour les citoyens et qu'il leur appartient. Le parc comprend des appareils d'exercice extérieurs, une aire de jeux pour les petits, une patinoire et un terrain de soccer.

«J'ai eu autant de plaisir à côtoyer Louis Laberge que j'ai eu de travaux à faire», a affirmé Michel Arsenault, parlant du chef syndical comme d'un «visionnaire». Au départ, M. Laberge imaginait le Fonds de la FTQ atteindre le milliard de dollars. Aujourd'hui, il a atteint plus de huit milliards de dollars, a ajouté M. Arsenault. De plus, la FTQ comptait deux fois plus de membres au départ de M. Laberge qu'à son arrivée, en 1964. «La classe moyenne ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui si on n'avait pas eu Louis Laberge», a conclu M. Arsenault.

Les choses qui restent

Épouse de Louis Laberge, Lucille Chaput a aussi témoigné. Émue et honorée, Mme Chaput a soutenu qu'elle était bien heureuse de voir que le nom de son mari pourrait «traverser les époques» et ainsi représenter un héritage pour la jeunesse. Pierre Laberge, un des trois fils de l'homme engagé, s'est aussi dit touché par le fait qu'un parc porte le nom de son père. «On aime ça, les choses qui restent. Mon père a toujours aimé ce qui faisait plaisir aux gens. Un parc, c'est une chose dont beaucoup de gens peuvent profiter et ça fait plaisir. C'est lui, c'est près du monde.»

Avec Marcel Pepin de la Confédération des syndicats nationaux, et Yvon Charbonneau, de la Centrale de l'enseignement du Québec, Louis Laberge a été condamné à un an de prison en 1972 après la grève illégale du Front commun intersyndical. Après avoir fondé le Fonds de solidarité du Québec, en 1983, M. Laberge en a pris la direction l'année suivante jusqu'en 1991. Il est demeuré président du conseil d'administration du Fonds jusqu'en 1993.

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