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25 octobre 2006

Mario Dupuis 4e contre 70 bolides dans l’ovale en folie

"Jamais je n’aurais participé à l’Enduro 200. Il faut être un peu… pour se lancer dans une telle aventure contre 70 bolides", a commenté l’épouse de Mario Dupuis qui a terminé 4e dans cette épreuve de 200 tours commencée à 13 h 5 pour se terminer à 15 h dimanche à Saint-Eustache.

Yvan Lavoie

Tôt le matin, une multitude de garages de fortune complétaient à ciel ouvert les derniers préparatifs afin que les bolides puissent endurer l’épreuve : inclinaison de la roue gauche avant, ajustement des carburateurs et de la suspension, vérification de la ceinture et de la solidité de la serrure de la porte du conducteur, solidement soudée ou vissée.

Il y avait de la fébrilité dans l’air, une sorte d’affairement de dernière minute qu’on se réinvente pour chasser la tension : il faut du culot, un brin de folie et sans doute une habitude des coups pour courir 200 tours en ovale contre 70 voitures dont la moitié rendront l’âme, plusieurs feront un tête-à-queue et seront évitées de justesse dans un carrousel continu de 200 tours.

Une idée québécoise reproduite partout en Amérique

De fait, soit dit en passant, la plupart des coureurs proviennent des groupes qui font des courses régulières. Paul Deslauriers a eu cette idée des Enduro au début des années 80. Il offrait, en fin de saison, la possibilité aux "crac" de la vitesse de se mesurer aux coureurs réguliers qui, pour la plupart, allaient de toute façon changer de voiture l’année suivante. Depuis, les Enduro ont lieu un peu partout en Amérique.

Sans que la course ne soit interrompue

Sitôt ébranlée, la caravane s’est vidée de plusieurs voitures projetées aux tournants les unes contre les autres et expulsées par deux voitures d’assaut blindées et costumées, pour l’occasion, de gyrophares de fortune flanqués des chiffres 911 et 666. Celles-ci faisaient entendre le bruit strident de leur sirène sitôt en route vers une expulsion des voitures, les unes retournées en piste, les autres un tantinet froissées contre les murets de ciment! Certaines voitures réussissaient à repartir sous le coup d’envoi de ces "push cars". Le tout sans que la course ne soit interrompue.

La foule ne voulait rien manquer

Bref, un brin de folie qui a eu l’heur d’amuser une foule qui ne sentait pas le froid et n’avait pas le temps même d’aller chercher un hot-dog, une frite, riait, s’agitait, s’exclamait de contentement, comme à la fin de ces films américains arrangés par le gars des vues.

Cette fois, ce n’était pas arrangé, car il y a une façon de tirer son épingle du jeu. "Y aller à fond la caisse dès les débuts de la course pour pendre un ou deux tours d’avance, puis avoir des yeux tout partout", a résumé le sympathique Mario Dupuis, qui affiche, ravi et avec le "flegme" qu’on lui connaît, le meilleur classement pour Mascouche, la victoire ayant été remportée par Sylvain Caron du secteur La Plaine de la ville de Terrebonne.

En pire… dimanche prochain, l’Enduro 250

On réunit, dimanche qui vient (ou le suivant, selon la température), les huit cylindres où pourra se joindre ce qui reste des voitures de la dernière épreuve, une trentaine. On aura droit à la même excitation, mais le bruit sourd des collisions, aux deux minutes, dans ce train ovale en folie, surtout en début d’épreuve, tient du surréalisme. Les pilotes expérimentés sont d’avis "qu’il n’y a pas de danger sinon que de ressentir des voitures tassées serrées, des chocs de temps à autre". Faut le faire!

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