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16 janvier 2018

Maurice Beauséjour à la conquête du K2

©En 2007, Maurice Beauséjour devenait le Québécois le plus âgé à rejoindre le sommet de l’Everest. Cette photo date de 2010, alors qu’il grimpait le Kilimandjaro. (Photo : archives)

Après le Kilimandjaro, le Mont-Blanc, l’Everest et l’Aconcagua, voilà que Maurice Beauséjour s’attaque à «la montagne des montagnes», le K2. C’est à la fin du mois de juillet que l’homme entend atteindre le sommet situé à 8 611 mètres.

Le grand sportif que l’on connaît bien pour avoir été directeur général du Rona de Mascouche pendant six ans ne sera pas seul dans cette aventure. Il sera accompagné de son grand complice Serge Dessureault, Benoît Lamoureux et Nathalie Fortin.

Comme ses comparses, l’homme de 64 ans a déjà entamé sa préparation. «C’est une montagne exigeante qui est très abrupte, si on la compare à l’Everest. Il y a aussi plus de parties techniques. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la montagne des montagnes», évoque-t-il.

Si ses nombreuses années d’expérience lui ont permis d’acquérir de l’endurance, M. Beauséjour concentre maintenant ses efforts sur ses capacités cardiorespiratoires ainsi que sur sa technique. C’est dans son patelin, à Saint-Michel-des-Saints, qu’il cumule en solitaire les entraînements. «Les conditions ne sont pas extrêmes, mais il y a quand même des côtes ici. Je monte et je descends. J’arrive à monter des parois rocheuses en m’installant des cordes sécurisées», explique celui qui visionne des vidéos d’expéditions antérieures sur YouTube afin de mieux étudier ce qui l’attend.

Plus dangereux que l’Everest

Situé à la frontière du Pakistan et de la Chine, le K2, le 2e plus haut sommet du monde après l’Everest, est reconnu pour être plus dangereux que ce dernier. Près de 90 personnes y auraient perdu la vie, soit un grimpeur sur quatre. Une statistique que ne prend pas à la légère le quatuor.

Deux membres, MM. Dessureault et Lamoureux, avaient tenté la montée en 2016, mais avaient dû rebrousser chemin en raison d’une avalanche. M. Beauséjour devait les accompagner, mais avait renoncé faute de financement. «Cette fois semble être la bonne», informe celui qui se cherche toujours un commanditaire pour couvrir les 40 000 $ qu’il doit amasser.

Il n’attend cependant pas après cela, car comme il le dit si bien, «même si ça prend de l’argent, le plus payant reste l’entraînement».

Conscient donc des dangers du nouveau défi qu’il s’impose, l’alpiniste ne s’en va pas là-bas pour prendre des risques inutiles. «La réputation de la montagne n’est pas bonne, mais on ne va pas jouer à la roulette russe non plus», rassure l’homme dont la femme n’était pas «tellement chaude à l’idée au départ». «Vivre avec quelqu’un qui [n’accomplit pas ses rêves] n’est pas plus drôle, alors elle ne me l’aurait pas proposé, mais elle est habituée», conclut-t-il avec le sourire.

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