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15 novembre 2005

Mauvais jugement du 911

L’incident impliquant le jeune Charles-Olivier a été le théâtre d’une erreur du répartiteur du 911, erreur qui aurait pu avoir de graves conséquences. En effet, après que le petit eut enfin régurgité son morceau de poulet, la personne au bout du fil pour le 911 a décidé de classer le cas sans aucun autre suivi médical, sauf l’identification des personnes qui sont intervenues.

Éric Ladouceur

Coïncidence, le lendemain de l’incident, Maryse, une éducatrice, devait aller suivre un court de perfectionnement en RCR/DVR. «J’ai parlé de l’incident à mon instructeur et il m’a tout de suite dit que c’était une erreur», explique-t-elle.

Vérification faite, c’est effectivement une erreur qui aurait pu avoir de graves conséquences. «Un enfant de deux ans qui s’étouffe et perd conscience, les procédures sont claires à ce propos : il faut que l’enfant soit examiné», explique Dominique Leblanc, technicien ambulancier et instructeur en secourisme.

Possibles complications

Compte tenu du jeune âge de l’enfant, celui-ci aurait pu avoir des côtes brisées par les manœuvres de réanimation, et des complications auraient pu s’ensuivre. Et ce, sans compter les séquelles possibles à la suite d’un arrêt respiratoire.

Linda Pouliot, maître instructrice pour Ambulance St-Jean, section Laval-Laurentides-Lanaudière, est du même avis : le répartiteur du 911 aurait dû envoyer des ambulanciers sur place pour une vérification de la condition générale du petit Charles-Olivier.

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