Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

26 mars 2019

Michel Boudrias brigue un second mandat

©C’est un Michel Boudrias déterminé qui s’est adressé à ses militants lors de son investiture, le 21 mars.

Plusieurs dizaines de militants bloquistes gonflés à bloc et le chef du parti, Yves-François Blanchet, se sont entassés au Bâtiment B de l’Île-des-Moulins pour assister à l’investiture de Michel Boudrias, le 21 mars. Le député sortant tentera de se faire élire pour un second mandat dans Terrebonne pour le Bloc Québécois aux élections fédérales d’octobre.

Contrairement à 2015, M. Boudrias avait le champ libre pour devenir le candidat du Bloc cette année. Il a rappelé qu’il faisait partie «des dix oiseaux rares» qui ont été élus en 2015 pour défendre les intérêts du Québec.

Et même s’il souhaite «tomber au chômage le plus rapidement possible», ce qui arrivera si le Québec devient un pays, M. Boudrias et ses collègues sont déjà au travail en vue du scrutin automnal. «Il va falloir une trentaine ou une quarantaine d’oiseaux rares pour s’assurer qu’il n’y ait pas une maudite “cenne” qui soit dépensée dans le sens contraire de nos intérêts», s’est-il exclamé sous une salve d’applaudissements.

Poursuivant dans son analogie aviaire, il a demandé de faire de lui l’oiseau qui pourra aller de nid en nid partout en province pour convaincre les Québécois que l’indépendance vient avec de nombreux avantages, à son avis. Il reconnaît que la lutte ne sera pas facile, autant pour lui que pour ses collègues des quatre coins de la province, et demande aux militants d’utiliser leur «huile de bras».

«Je ne vous lâcherai pas, mais lâchez-moi pas», a conclu M. Boudrias.

Retour en force

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, avait précédé le candidat de Terrebonne au micro. Il se réjouit de voir le Bloc Québécois «en première page des journaux plutôt que dans la rubrique nécrologique».

Dans son esprit, tous ont tourné la page sur la crise qui a secoué le parti en 2018. Sans évoquer clairement cet épisode, il a affirmé que «personne de sérieux n’ose dire aujourd’hui que le Bloc Québécois est un parti déchiré, divisé ou en train de mourir. Nous devons être un exemple pour d’autres souverainistes qui sont au début de leur réflexion».

Il faisait référence aux jeunes, qui étaient d’ailleurs présents en nombre plus important que ce à quoi le chef s’attendait au congrès de refondation du Bloc qui se tenait les 16 et 17 mars, a confié M. Blanchet à La Revue.

L’élection fédérale se tiendra le 21 octobre.

Texte : Jean-Marc Gilbert

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média