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23 octobre 2018

Michel Boudrias sollicitera un deuxième mandat

©Le député fédéral de Terrebonne Michel Boudrias a confirmé qu’il sollicitera un deuxième mandat en octobre 2019.

ÉLECTIONS FÉDÉRALES

Michel Boudrias annonce qu’il briguera un second mandat comme député dans la circonscription de Terrebonne, en vue du scrutin fédéral d’octobre 2019. M. Boudrias estime que les pouvoirs détenus à Ottawa «sont trop importants pour le Québec pour être laissés entre les mains de partis ayant des intérêts autres» que ceux de notre province.

«Les indépendantistes à la Chambre des communes constituent le corps expéditionnaire du Québec à Ottawa. C’est là-bas que les décisions cruciales se prennent. Aucun peuple sur terre ne veut être relégué à la gestion des pouvoirs provinciaux. Nous l’avons d’ailleurs constaté lors des dernières élections québécoises, alors qu’économie, immigration, traités internationaux (ALÉNA) et politiques environnementales ont marqué l’essentiel des débats, malgré que ce soient des champs de compétences sous juridiction fédérale. Ces pouvoirs sont trop importants pour que nous signions un chèque en blanc à quelque parti pancanadien que ce soit. Ces derniers opteront toujours pour les intérêts des autres provinces avant le Québec. En ce sens, seul le Bloc Québécois peut se faire le défenseur des intérêts du Québec», a-t-il déclaré.

Selon Michel Boudrias, les forces indépendantistes peuvent et doivent converger. Le point de rassemblement ne doit pas pour autant être celui d’un lointain référendum, mais doit s’opérer sous forme d’actes d’États. «Les Québécois, qu’ils soient indépendantistes ou nationalistes, attendent des résultats concrets. Les promesses électorales doivent pouvoir se traduire concrètement, notamment par la restitution de pouvoirs politiques tels que le rapport d’impôt unique, la gestion des politiques d’immigration, la mise sur pied de politiques environnementales, la négociation de traités internationaux, etc. Le chemin de l’indépendance nationale passe par les actes d’États qui rendront le Québec effectif dans le plus grand nombre possible de champs de compétence fédérale. En donnant au Bloc Québécois un rapport de force digne de ce nom à Ottawa, le Québec s’assure de pouvoir forcer le jeu dans le rapatriement de ces pouvoirs», a conclu le député, qui se dit déjà en «mode électoral». (VT)

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