Michel Paulette pour la souveraineté… des individus

Après trois campagnes électorales fédérales, Michel Paulette, candidat du Parti conservateur dans la circonscription de Montcalm, garde toujours la même philosophie de ce que doit être un bon gouvernement: un gouvernement pour le peuple, par le peuple et avec le peuple… "pas avec ma "gang"", précise-t-il.

Éric Ladouceur

Pour mettre en place un tel gouvernement, Michel Paulette est convaincu qu’il faut du changement à Ottawa. "Ça fait longtemps qu’on parle de changement, mais les histoires de peur ont toujours pris le dessus. Excusez l’expression, mais je pense que les Canadiens et les Québécois sont tannés de la "bullshit" que les libéraux leur servent depuis trop longtemps", lance-t-il.

Cependant, tous ces scandales n’impliquent pas nécessairement qu’il faille faire l’indépendance du Québec, selon le candidat. "Le système fédéral, c’est le moins pire des systèmes. On est une des plus belles démocraties du monde, et je ne pense pas que les Québécois veulent vraiment l’indépendance. Les gens votent pour le Bloc pour ne pas avoir un gouvernement trop fort à Ottawa", ajoute M. Paulette, qui ne se revendique ni de la droite ni de la gauche, mais plutôt pour "le bon sens".

Et le bon sens, pour M. Paulette et ses collègues conservateurs, c’est plus d’autonomie pour les provinces: "Il n’y a pas qu’au Québec où les gens sont mécontents du système fédéral centralisateur des libéraux, indique le candidat tout en citant l’Alberta comme exemple. D’ailleurs, Steven Harper s’est engagé à résoudre l’épineuse question du déséquilibre fiscal en augmentant les montants alloués aux transferts aux provinces; en allégeant le fardeau fiscal; ou en transférant des points d’impôts aux provinces. Il faut se rappeler qu’en 14 années d’existence, le Bloc n’a jamais réussi à obtenir un sou de plus pour le Québec", soutient-il.

En outre, Michel Paulette se propose comme une alternative politique valable pour ceux et celles qui ne veulent plus des libéraux et qui ne veulent pas pour autant voter bloquiste (et son option souverainiste). "Moi aussi, je crois à la souveraineté, mais à celle de l’individu, et tous nos engagements vont dans ce sens", a-t-il conclu.