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02 septembre 2004

Mordus de vitesse

 

Karine cousineau

Après avoir été le septième à franchir la ligne d’arrivée au Super Motocross Valvoline de Montréal l’an dernier, l’avenir de coureur du jeune Plainois continue de promettre. « J’avais été au Motocross de Montréal en 2002 et j’ai dit à mon père que je voulais le faire l’année d’après, c’était mon rêve. » Rêve qui a été réalisé en 2003.

Adam

Pour y arriver, Adam a commencé à participer au plus grand nombre de courses du Championnat provincial de motocross accompagné de son père afin d’obtenir les points suffisants pour courir au Super Motocross Valvoline de Montréal.

« C’était agréable de le voir au stade, il aime tellement ça qu’il en mange », affirme fièrement son père, Robert Lejour.

« J’aime la vitesse en motocross et je n’aime pas du tout perdre », de dire le jeune homme à l’esprit compétitif certain. Aimant dépasser ses rivaux, Adam apprend toutefois comme les autres jeunes à perdre et à gagner avec dignité. « J’aimerais devenir aussi bon que Marco Dubé, qui me donne parfois des conseils », déclare Adam.

Passion familiale

Cette passion a débuté avec Adam, mais elle s’est bien vite propagée au reste de la famille, qui compte trois autres garçons : Pier-Olivier (9 ans), Vincent (5 ans) et Julien (2 ans).

« L’an passé, j’allais aux courses, mais je ne faisais rien. J’ai décidé de participer cette année », mentionne Pier-Olivier, qui court dans la catégorie 7-8 ans, 15e de sa catégorie. Vincent, tout comme Pier-Olivier, a commencé cette année. Le bambin, Julien, n’est pas en reste : dès qu’il voit un motocross, il s’écrit : « Moto! Moto! »

Dévouement et sacrifice

La famille Lejour participe aux 26 courses du championnat qui ont lieu toutes les fins de semaine de l’été à travers le Québec. « Ça nous permet de voyager, les jeunes et les plus grands se font des amis, et c’est bien agréable de les voir aller, c’est impressionnant », confie le papa.

Impressionnant, mais tout de même un peu inquiétant au début. « C’est sûr que des fois, ils font peur à voir aller; ce sont des “ti-culs” sur des bolides qui roulent jusqu’à 65 km/h. Il m’est arrivé d’avoir les larmes aux yeux, mais ils sont bien équipés et bien encadrés », mentionne Robert Lejour.

Un sport qui coûte cher

M. Lejour a investi gros dans ces compétitions, les motocross coûtant autour de 3 500 $ chacun. « Chez nous, c’est pas si pire, puisque les plus petits auront les motos des grands : ce n’est pas perdu. » L’habillement et les protections s’élèvent à 1 000 $ par jeune, sans compter le prix d’entrée sur le site et le coût des courses.

À l’apprentissage

Il va de soi qu’une certaine compétition s’est installée entre les frères Lejour et que le motocross leur procure une grande complicité. « Ce sport les change beaucoup, ils deviennent plus débrouillards, ils gagnent de la confiance en eux et ont beaucoup vieilli depuis le début de la saison », affirme un père fier de sa progéniture. Mais avis à tous, le motocross crée une certaine dépendance. Bref, le motocross est un mode de vie pour la famille Lejour.

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