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23 novembre 2018

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Nouvelle ère technologique dans nos entreprises

Plusieurs entreprises se tournent vers les technologies 4.0, accédant ainsi à la 4e révolution industrielle. L’objectif : améliorer leur productivité, mieux répondre aux besoins de leurs clients et résoudre un important défi de main-d’œuvre. Si de nombreux avantages découlent de ce virage technologique, celui-ci implique cependant plusieurs ajustements au sein même de la structure d’une entreprise.

Fondé en 1991, Usinage Laurentides a commencé à intégrer la base de ce qui allait devenir les technologies 4.0, en 1999. Possédant depuis un logiciel ERP (Enterprise Resource Planning) qui lui permet de cumuler un grand nombre de données concernant sa production – le temps de réalisation, avec quelle machine et quel matériau, la provenance de ces mêmes matériaux, etc. –, Yves Poulin, président de l’entreprise de Mascouche, s’est récemment tourné vers l’automatisation de son usine. Il souhaitait ainsi répondre à un problème de main-d’œuvre, mais cela faisait également écho à une décroissance subie au début de la décennie qui l’a mené à revoir sa structure organisationnelle. « On fait beaucoup de programmation dans les bureaux et on transfère tout ça dans des machines qui peuvent fonctionner sans opérateurs. Pour que tout ça travaille ensemble et que ce soit autonome, c’est important d’avoir un système intégré. Le 4.0, c’est surtout ça », résume l’entrepreneur. Au sein d’une industrie 4.0, les machines se parlent entre elles. Selon ce dernier, 50 % de l’usine de 30 000 pieds carrés de l’entreprise spécialisée dans la transformation de métaux et dans la fabrication d’outillage est automatisée. « Le reste est semi-automatisé », souligne-t-il en indiquant que des ressources humaines demeurent nécessaires pour manœuvrer les machines. Qu’elles soient automatisées ou semi-automatisées, le fait est que « tu économises beaucoup de temps et tu préviens des erreurs », illustre M. Poulin avant de poursuivre : « Pour des pièces complexes, on est capable de le simuler dans le système informatique, et un robot n’oublie rien sur des pièces. »

Transformation de la main-d’œuvre

Les besoins en main-d’œuvre sont donc encore bien présents chez Usinage Laurentides, mais ils ont grandement évolué au fil des améliorations qu’a connues le processus d’élaboration des produits, ce qui constitue un avantage notable aux yeux du président. « Si je compare à 2006, qui était notre meilleure période, notre chiffre d’affaires est le même en ce moment, mais avec 50 % moins d’employés. C’est énorme! » reconnaît l'homme qui embauche quelque 25 personnes. « Nous avons moins d’employés, mais la rémunération est beaucoup plus intéressante parce que nous avons besoin de gens qui possèdent de bonnes connaissances en programmation, en mécanique et en informatique », ajoute-t-il en précisant que les nouvelles technologies lui permettent non seulement d’attirer du personnel, mais de le garder.

Constant défi d’intégration

Parce que l’intégration de nouvelles technologies ne se fait pas du jour au lendemain, M. Poulin affirme être constamment en train d’incorporer de nouvelles pratiques afin d’améliorer la qualité de sa production. « On travaille présentement pour l’intégration de la soudure aux technologies 4.0. On regarde aussi pour installer un robot sur une des machines qui pourra contribuer à différentes étapes de la production. On est content d’être une coche en avant de tout le monde, ce qui nous permet de trouver des clients à valeur ajoutée », conclut-il.

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