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06 janvier 2009

Nouvelle synergie à la CSA

Plus d'une année après les élections scolaires de novembre 2007, il semblerait que l'arrivée massive des membres du RSA aurait dissipé la discorde dans la salle du conseil des commissaires. En effet, l'ère St-Denis aurait ramené l'harmonie à la Commission scolaire des Affluents.

Élu par acclamation le 12 novembre 2007 par le conseil des commissaires, Yves St-Denis est plus que satisfait du travail accompli durant les douze derniers mois. N'ayant rencontré aucune opposition lors de son élection, le chef du Rassemblement scolaire des Affluents a poursuivi les initiatives en cours, soit l'amélioration des services aux élèves handicapés et en difficultés d'apprentissage, la constitution d'un groupe de travail et de formation sur la consommation de drogues chez les jeunes, ainsi que la restauration des cours d'école.

Insistant sur le fait qu'il est bien entouré, M. St-Denis soutient qu'il est primordial pour lui de garder le conseil des commissaires uni. « Je ne veux pas prendre tout le crédit pour nos réussites. Oui, je fais beaucoup de travail, mais j'implique les autres le plus possible pour faire avancer les dossiers. Je suis tellement bien entouré, avec Thomas Duzyk, général, Michel Rocray, vice-président, Alain Gailloux, vice-président du comité exécutif, et tous les commissaires, qu'ils soient du RSA ou non », indique-t-il. « Depuis le 12 novembre, mon discours d'entrée avait deux volets, dont l'amélioration des cours d'école. Nous avons donc réaménagé une dizaine de cours en y installant des modules de jeux, avec la collaboration du gouvernement, les fondations des écoles et des partenaires. Les jeunes sont très contents. Quant aux autres projets de revitalisation, les demandes ont été faites au gouvernement pour une dizaine d'écoles. Pour ce qui est de mon second engagement, soit la constitution d'un groupe de travail et de formation sur la consommation de drogues chez les jeunes, je peux dire que notre comité chemine beaucoup, il et qu'y a déjà eu des interventions. Avant, plusieurs cellules indépendantes travaillaient chacune de leur côté, maintenant toutes sont regroupées. Nous avons un projet à cet égard qui devrait sortir en janvier, qui impliquera les jeunes pour en augmenter la qualité de vie et l'environnement, favorable à la réussite scolaire. Nous voulons leur donner un sentiment d'appartenance », aoute Yves-St-Denis.

En ce qui a trait à la réussite des garçons, sujet très sensible dans la région, le taux de décrochage avoisinant les 40 % dans certaines écoles, le président de la CSA a récemment entamé une tournée des écoles afin de jeter un œil sur les innovations sont mises de l'avant par les ressources éducatives. « Lors de notre tournée des écoles, nous avons vu de belles réussites. Nous voulons faire ressortir le positif dans nos écoles, en faire connaître la richesse, leur personnel, le quotidien. Nous voulons parler de ce qui se passe de bien, car on entend surtout parler d'événements isolés par le biais des médias. C'est à voir dans les prochaines semaines », précise-t-il.

Une visée commune

  

La mésentente qui régnait au conseil des commissaires de la CSA depuis quelques années était devenue un secret de polichinelle. De fait, Yves St-Denis n'est pas peu fier d'avoir ramené la cohésion dans le conseil. « Ça n'a pas toujours été l'harmonie au conseil, mais nous collaborons maintenant. C'est certain que ma majorité avec le RSA a aidé, mais c'est surtout que nous sommes tous fixés vers le même but, soit la réussite des jeunes. Auparavant, les réunions mensuelles du conseil pouvaient s'étirer jusqu'à minuit, tellement nous n'arrivions pas à nous entendre, tandis que maintenant, elles s'étirent rarement au-delà de 22 heures. On ne perd pas de temps et j'en suis pas mal content », affirme-t-il. Élu commissaire en juin 1998, puis réélu en 2003 et 2007, le président de la CSA a récemment procédé à la vente de son entreprise du secteur des télécommunications. « J'ai vendu en juin dernier car je voulais consacrer plus de temps à la commission scolaire. Les gens apprécient ma disponibilité, et ça crée une autre dynamique. Je veux que les 5500 employés de la commission scolaire se sentent appuyés. J'aimerais d'ailleurs pouvoir tous les rencontrer, ce qui serait difficile, mais ma tournée des écoles me permet d'en croiser plusieurs. J'essaie aussi d'appuyer toutes les requêtes des ressources éducatives et des services particuliers aux élèves. C'est une de nos priorités. La preuve, c'est qu'il y a des familles qui déménagent dans la région pour la qualité des services offerts aux élèves handicapés ou éprouvant des difficultés d'apprentissage », ajoute M. St-Denis.

Bien qu'il présente un bilan positif de sa première année à titre de président, pas question pour Yves St-Denis de s'asseoir sur ses lauriers. « Ma force est l'administration, mais je vais continuer à apprivoiser la pédagogie. En tant que président, je veux être capable de mieux aider le personnel en les comprenant davantage. J'ai beaucoup d'appui avec la direction générale et la direction des services, ils sont tous ouverts et compétents. Tout est en place relever de nouveaux défis », conclut-il.

En tout, 14 candidats du Rassemblement scolaire des Affluents (RSA) ont été élus au conseil des commissaires de la CSA le 4 novembre 2007.

Des opinions partagées

Tandis que le président du conseil de la Commission scolaire des Affluents (CSA) se réjouit de la bonne entente qui règne au sein des commissaires, l'ex-présidente Lucette Whittom tient pour sa part un discours fort différent.

Véronique Bérubé

Reconnaissant que l'équipe du Rassemblement Scolaire des Affluents (RSA) a fait preuve d'une bonne volonté d'implication, Lucette Whittom ne juge toutefois pas que l'arrivée d'Yves St-Denis à la présidence ait amélioré l'ambiance de travail. «M. St-Denis a beaucoup de problèmes à laisser parler les autres. Il fait de beaux efforts, il est partout dans le milieu et fait en sorte que les dossiers passent, sauf que nous avons de la difficulté à donner notre opinion. D'ailleurs, j'aimerais qu'il s'intéresse davantage à l'éducation, parce qu'il consacre plus d'énergie à octroyer des contrats et à favoriser le milieu qu'autre chose. Les ressources matérielles, c'est sa tasse de thé», déclare celle qui exerce la fonction de commissaire à la CSA depuis 1992.

Néanmoins, tous les membres de l'équipe Whittom ne partagent pas cet avis. Pour sa part, Vincent Côté, commissaire représentant l'équipe Whittom dans Repentigny, semble satisfait. «Ça va très bien. C'est sûr que je suis nouveau, mais on m'avait dépeint la bisbille au conseil... c'est loin de ressembler à ça depuis novembre 2007. Je dois dire que M. St-Denis fait un bon travail. Il a vite dissipé les factions rivales. Je m'en réjouis, car nous sommes tous axés sur les élèves et la réussite scolaire. Au début, je me demandais dans quelle galère je venais de m'embarquer, après avoir entendu toutes les chicanes dans les médias, mais je ne regrette pas du tout», soutient-il.

«Je m'occupe de deux écoles, dans Charlemagne et Lachenaie, et je n'ai rien à redire, M. St-Denis semble avoir une belle collaboration avec tous et la direction», ajoute Carole Saint-Laurent, également de l'équipe Whittom.

Quant à Marc Tassé, président de l'exécutif du RSA, ce dernier réfute les propos de Mme Whittom. «Les idées de Lucette Whittom sont prises en considération. Elle apporte des points pertinents, et on adapte parfois des décisions à cause de ses interventions. Il y a de l'avancement qui se fait, et je peux affirmer que nous travaillons en équipe. C'est sûr que je ne suis que dans mon deuxième mandat et qu'avant nous n'avions pas une majorité forte, mais nous avons la collaboration de l'équipe Whittom. Il y a une belle chimie à la CSA», précise-t-il.

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