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27 février 2018

Olivier Gouin revient de PyeongChang heureux

©Les Jeux olympiques de PyeongChang représentaient le 4e tournoi international d’Olivier Gouin. (Photo : courtoisie)

Ce ne sont pas que les athlètes qui vivent le rêve olympique. Arbitre dans la Ligue américaine de hockey (LAH) et dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Olivier Gouin revient tout juste de PyeongChang, où il a agi comme officiel lors de quatre rencontres du tournoi masculin.

Avant le départ, le Terrebonnien était assuré d’arbitrer au moins un match. Il en aura eu quatre fois plus, dont la partie du quart de finale opposant les États-Unis à la République tchèque. «Ça a été les deux plus belles semaines de ma vie», lance-t-il, en plein transit à l’aéroport de Vancouver.

S’il admet que le calibre de jeu n’était pas plus élevé que ce qu’il a l’habitude de juger, la pression, elle, était tout autre. «J’étais assez à l’aise au match de quart de finale parce que je connaissais les deux équipes et je savais à quoi m’attendre, mais j’étais plus nerveux au premier match (États-Unis–Slovaquie) parce que je ne connaissais pas le niveau», affirme-t-il. Il n’a pas non plus eu trop de mal à s’habituer à la grandeur de la patinoire. «C’était mon 4e tournoi international. Personnellement, j’aime mieux ça. Je suis un bon patineur, donc j’ai plus de place dans les coins pour me tasser du chemin», dévoile en riant celui qui a œuvré aux Championnats du monde de hockey en 2017.

Célébrer entre Canadiens

Au-delà de son expérience sur la glace du Centre de hockey de Gangneung, Olivier Gouin retient le temps qu’il a pu passer en présence d’athlètes canadiens. «Je n’étais pas dans le village olympique, mais j’avais une passe pour la maison du Canada, explique-t-il. Voir un athlète qui vient de remporter la médaille d’or rentrer là pour venir fêter avec ses confrères, ce sont des moments spéciaux à vivre, même si je ne faisais pas partie de la délégation canadienne.»

Sur le plan de l’organisation, il se réjouit d’avoir pu profiter des Jeux olympiques de PyeongChang au maximum. «Les déplacements étaient faciles entre les différents sites et les gens étaient super gentils. Une fois entré dans le Parc olympique, on avait accès à toutes les compétitions à pied. Il y a avait une navette à partir de l’hôtel aux 20 minutes. On avait beaucoup de liberté», rapporte l’homme qui, entre ses matchs, a tenté le plus possible d’étudier les différentes formations afin d’être mieux préparé à effectuer son travail.

«En même temps, il ne faut pas trop penser, il faut réagir en temps réel», nuance-t-il.

De retour à Terrebonne, l’officiel de 26 ans reprendra son boulot dès le 1er mars, alors qu’un autre affrontement l’attendra le lendemain.

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