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02 mai 2018

Partenariat Terrebonne-Laval en vue

©Les maires de Laval et de Terrebonne, Marc Demers et Marc-André Plante, voient d'un bon œil cette entente éventuelle entre les deux villes. (Photo : courtoisie)

BUREAU D'INTÉGRITÉ ET D'ÉTHIQUE

Parce que Terrebonne pourra «bénéficier d'une expertise déjà en place» à Laval pour lutter contre la collusion et la corruption et aussi parce qu'il s'agit d'une solution moins coûteuse que la création d'une entité autonome, les deux villes planchent sur un partenariat qui permettrait une intégration de Terrebonne aux activités du Bureau d'intégrité et d'éthique de Laval (BIEL).

Les comités exécutifs de Terrebonne et de Laval recommandent aux conseils municipaux des deux villes de donner le mandat aux directions générales et aux services de police de négocier une entente visant l'intégration de la Ville de Terrebonne au bureau qui a vu le jour en 2014 sur l'île Jésus.

Si les fins détails restent à être fignolés, les coûts de ce partenariat sont estimés à environ 800 000 $ par année, pour une entente de cinq ans.

On prévoit que cinq employés supplémentaires se grefferont au BIEL, selon un processus d'embauche indépendant. Une ligne de dénonciation confidentielle sera mise en place à Terrebonne, qui embauchera aussi un conseiller à l'éthique.

«Série d'avantages»

Après avoir analysé différentes options, il s'agit du scénario idéal, selon le maire de Terrebonne, Marc-André Plante. «Du côté des coûts, on parle de 35 % de moins que si nous avions créé notre propre bureau. En plus, ça nous donne accès à toute l'expertise des gens du bureau de Laval qui travaillent depuis presque cinq ans et ça nous permet de devenir opérationnels en seulement quelques semaines», explique le premier magistrat, heureux de voir l'engagement phare de sa campagne électorale en voie de se concrétiser.

L'idée de procéder à cette annonce le 2 mai, soit le jour même de la comparution de l'ex-maire Jean-Marc Robitaille, de l'ex-chef de cabinet Daniel Bélec et de l'ex-directeur général Luc Papillon, arrêtés par l'UPAC le 15 mars, n'est pas le fruit du hasard. Cela montre que le nouveau conseil municipal regarde vers l'avenir et pose des gestes, affirme le maire, rappelant les «nombreux soupçons» qui pèsent sur certains individus ayant gravité dans le monde municipal de Terrebonne au cours des dernières années.

«Nous envoyons un message de force indiquant que nous faisons de la collusion et de la corruption notre priorité et que nous nous unissons [avec le BIEL] pour y faire la lutte», conclut M. Plante, ajoutant vouloir aussi «reconstruire le lien de confiance des citoyens envers leur administration municipale».

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