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20 octobre 2004

PELLICULE & POPCORN, par Jérome Pilette

DOGVILLE

Voilà bien le film le plus étrange que j’aie vu depuis¼ depuis toujours! Sans murs ni portes, avec seulement quelques accessoires pour meubler l’image, «Dogville» est pratiquement une pièce de théâtre à l’écran.

Grace (Nicole Kidman), une inconnue au passé obscur, fait son apparition à Dogville, un village ennuyeux et sans histoire, dans des circonstances singulières. Voyant la détresse de cette étrangère, Tom (Paul Bettany) tente de convaincre les autres habitants du village de l’accueillir parmi eux. La communauté décidera donc de donner deux semaines d’essai à Grace pour qu’elle prouve son honnêteté et sa valeur.

Tout est joué dans le même espace, sans horizons, de la petite ville. Quelques lignes sur le sol tiennent lieu de murs, et tout repose sur le jeu des acteurs, qui doivent rester aveugles devant ces cloisons transparentes. Ce film représente un défi considérable, autant pour les acteurs que pour toute l’équipe technique. Le son et l’éclairage prennent une place importante dans le récit, et on réussit presque à trouver le tout normal en fin de compte.

Malheureusement, «Dogville» semble interminable. Après avoir divisé son long métrage en chapitres (neufs), le réalisateur Lars Von Trier se paie même un prologue, nous assommant avec près de trois heures de film. Le scénario, bien que dur et prenant, n’est pas à la hauteur de l’originalité du film. Inévitablement, soit on abdique devant les longueurs de «Dogville», soit notre raison démissionne et cesse de chercher à tirer le fin mot de l’histoire.

Écrivez-moi :jerome_p_@hotmail.com

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