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01 septembre 2015

Peu de protecteurs de l’école publique dans Les Moulins

©Si on annonçait sur Facebook une chaîne humaine pour le mouvement «Je protège mon école publique» à l’école Bernard-Corbeil, dans le secteur Lachenaie, c’était le calme plat au matin du 1er septembre. (Photo : Pénélope Clermont)

Si le mouvement «Je protège mon école publique» a créé un certain soulèvement au Québec, c’était le calme plat dans les écoles moulinoises au matin du 1er septembre. Seule l’école de l’Espace-Couleurs, dans Terrebonne-Ouest, a vu près de 30 de personnes réaliser une chaîne humaine pour dénoncer les compressions dans le domaine de l’éducation.

Selon Mélanie Poirier, aux communications de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), l’initiative regroupait des membres du personnel, des parents et quelques enfants. «Tout s’est fait dans le calme et les cours ont débuté à l’heure prévue», a-t-elle mentionné, précisant qu’à sa connaissance, aucune autre école de la CSSMI n’a pris part au mouvement.

Même son de cloche du côté de la Commission scolaire des Affluents, qui n’a recensé aucune manifestation. Si on annonçait pourtant sur Facebook une chaîne humaine à l’école Bernard-Corbeil, dans le secteur Lachenaie, rien de tel n’a eu lieu.

Le député de Terrebonne, Mathieu Traversy, a tout de même profité de l’initiative provinciale pour interpeller le ministre de l’Éducation, François Blais, afin qu’il cesse les compressions qui affectent les services aux élèves. «Depuis sa nomination, on a l’impression que François Blais est davantage l’exécuteur des compressions libérales décrétées par le Conseil du Trésor qu’un véritable ministre de l’Éducation ayant à cœur les intérêts des jeunes», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le 27 août, une cinquantaine d’enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, dont la convention collective est échue depuis le 31 mars, ont manifesté leur insatisfaction au gouvernement en perturbant, par un «flash-mob», l’épluchette de blé d’Inde visant à accueillir les étudiants.

 

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