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21 juin 2005

Plaidoyer en faveur du prolongement de la 25

Dans le cadre des audiences du BAPE (Bureau des audiences publiques en environnement) sur le projet de prolongement de l’autoroute 25, le maire de Terrebonne, préfet de la MRC Les Moulins et président du Regroupement pour le pont de la 25, Jean-Marc Robitaille, est allé déposer, le 21 juin, deux mémoires (un au nom du Regroupement et l’autre au nom de la MRC) exposant les arguments qui plaident en faveur de la concrétisation du projet.

Éric Ladouceur

Au nom du Regroupement pour le pont de la 25, dans un mémoire de 19 pages, M. Robitaille a, dans un premier temps, évoqué plusieurs facteurs socio-économiques pour défendre le projet, notamment en ce qui concerne le transport des marchandises, la diminution de la congestion routière et des coûts qui y sont associés pour tous les usagers (entreprises et particuliers).

L’environnement

Ensuite, tout en reconnaissant la pertinence du débat sur les conséquences biophysiques du projet, M. Robitaille s’est attaqué aux facteurs environnementaux qui plaident en faveur du prolongement de la 25. «Selon le MTQ (ministère des Transports du Québec), le projet va engendrer une légère diminution des émissions de gaz à effet de serre, un résultat direct de la baisse de la congestion qu’il va permettre. Selon la dernière en date des estimations du MTQ, cette réduction s’établirait à l’équivalent de ce qu’émettent des véhicules en parcourant 50 millions de kilomètres. C’est également l’équivalent de ce que consomment en moyenne 2 000 véhicules en une année. Le projet serait donc l’équivalent, en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, du retrait d’un minimum de 2 000 véhicules de la circulation», a-t-il précisé, tout en rappelant que le «couplement» du transport en commun et de la circulation automobile dans le cadre du projet de prolongement de la 25 représentait «une des avenues les plus prometteuses».

Étalement urbain

Concernant l’argument des opposants qui évoquent le risque d’étalement urbain, le mémoire du Regroupement tel que présenté par M. Robitaille souligne entre autres que «le développement urbain en soi n’est pas un facteur négatif, puisqu’il contribue à offrir une diversité de solutions de localisation aux ménages et aux entreprises. Il s’agit tout autant d’une manifestation du dynamisme économique d’une région urbaine que d’un mécanisme d’enrichissement des ménages, qui peuvent ainsi accéder à la propriété plus facilement que s’ils se voyaient contraints à habiter le centre, où le coût de l’habitat est plus élevé et où certaines contraintes existent pour différentes catégories de personnes».

Projet attendu

Finalement, comme ultime argument, Jean-Marc Robitaille a rappelé qu’un récent sondage estimait à 84 % le taux de la population qui souhaite la réalisation du projet de prolongement de la 25. Parmi ceux-ci, 89 % disent être favorables au projet parce qu’il faciliterait la conciliation travail-famille.

La MRC

Concernant la position de la MRC Les Moulins, le maire Robitaille a repris une partie des arguments évoqués par le Regroupement, mais dans une perspective plus régionale, en lien direct avec le développement du transport en commun. «Nous sommes tout à fait conscients que le prolongement de l’autoroute 25 et le pont sur la rivière des Prairies n’élimineront pas tous les problèmes de circulation du réseau artériel métropolitain, mais il faut trouver des incitatifs vers le transport en commun. Nous proposons donc de réaliser le projet et de le jumeler avec l’implantation éventuelle du train de banlieue Mascouche-Terrebonne-Laval-Montréal. Le parachèvement de l’autoroute 25 et la construction du pont de la 25 est donc un projet économiquement souhaitable, socialement équitable et écologiquement responsable. Cet important projet pour la collectivité métropolitaine s’inscrit parfaitement dans la politique du développement durable», a souligné en conclusion Jean-Marc Robitaille, qui a également profité de sa présence devant le BAPE pour déposer une pétition de 25 000 noms de citoyens de Laval et de la MRC Les Moulins qui sont en faveur du projet étudié.

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