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27 février 2018

Point de départ d’un changement de culture

©Le directeur général et le maire de la Ville de Terrebonne, Daniel Sauriol et Marc-André Plante, entourés des coprésidents de la nouvelle commission municipale spéciale, Jacques Demers et Yan Maisonneuve. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

«Faible niveau d’investissements dans certains outils corporatifs», «essoufflement général», «organisation inquiète» : voilà quelques constats de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) dans son rapport produit pour la Ville de Terrebonne. Malgré son développement fulgurant depuis les fusions, la Ville a négligé certains points, ce qui l’oblige maintenant à se doter d’un important plan de transformation.

«Nous ne sommes pas tombés en bas de notre chaise. Nous nous y attendions et c’est en droite ligne avec ce que je constate depuis mon arrivée en poste, a d’abord lancé le maire Marc-André Plante. Nous voulions un diagnostic le plus neutre possible de la part de gens qui en ont vu d’autres.»

Comparant ce rapport produit au coût de 80 000 $ à un bulletin, le directeur général de la Ville, Daniel Sauriol, se garde bien de donner une note à Terrebonne. Il a toutefois indiqué que la Municipalité «a bien fait à certains égards, mais elle a conservé certains réflexes de l’époque où il s’agissait de trois villes qui travaillaient ensemble».

En deux temps

Dans le document de 92 pages, l’ÉNAP a, dans un premier temps, établi un diagnostic organisationnel de Terrebonne depuis 2001 en rencontrant 106 employés et élus. Ensuite, sans y aller de recommandations précises, l’ÉNAP soulève «la nécessité d’un plan de transformation» qui pourrait se décliner en 12 grands chantiers, énumérés et détaillés dans le rapport, lequel est disponible sur le site Web de la Ville de Terrebonne.

D’après M. Sauriol, le point le plus important à prioriser est la situation financière et budgétaire, qui est d’ailleurs, selon l’ÉNAP, «la source d’inquiétude sans doute la plus importante» des personnes rencontrées lors de la collecte d’informations. Tout ce qui concerne les réserves financières et la gestion de la dette représente les points les plus urgents, de même que les questions en lien avec l’éthique, notamment avec la création du Bureau de l’éthique et de l’intégrité.

Le maire ajoute que ce changement de culture ne se fera pas en criant ciseau. Certaines transformations prendront jusqu’à trois ou quatre ans. «Il faut jeter les bases d’un plan de travail et se donner des étapes pour avancer», dit-il.

C’est le mandat qui a été confié au conseiller Jacques Demers, qui présidera la commission municipale spéciale dont le maire a annoncé la création. Coprésidée par Yan Maisonneuve, cette commission identifiera certains éléments du futur plan de transformation organisationnelle. «Ce que je retiens, c’est qu’il faut moderniser les pratiques des “trois PME fusionnées” qui ont manqué d’investissements au cours des dernières années», illustre M. Demers.

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