Quand la construction va, tout va

Le maire Richard Marcotte était l’invité de la Chambre de commerce de Mascouche, le 22 février, et plus d’une centaine de personnes sont venues l’entendre s’entretenir sur l’horizon économique mascouchois.

Éric Ladouceur

En résumé, Mascouche continuera de se développer à un rythme accéléré avec des investissements qui frôleront un milliard de dollars au cours des 10 prochaines années. Quand la construction va, tout va.

Au-delà des chiffres, le maire Marcotte a aussi parlé des gestes qui ont été posés pour en arriver là aujourd’hui, dont plus de 135 M$ en permis de construction émis en 2005. "En 1983, Mascouche n’avait pas de grands axes et le développement y était nul. Avec une vision et des investissements importants pour se doter des infrastructures nécessaires, nous avons donné aux investisseurs les moyens de développer des projets porteurs", a-t-il soutenu devant une majorité d’hommes et femmes d’affaires.

À titre d’exemple, le maire Marcotte a souligné le retour des institutions financières à Mascouche, qui, après avoir quitté le territoire, reviennent maintenant massivement pour profiter du développement économique de la région.

Parmi les principaux investissements que compte effectuer la Ville à court terme, c’est le système de signalisation du réseau routier mascouchois, avec un budget de 2,4 M$, qui représente le plus important poste budgétaire.

Au privé, c’est toujours le secteur résidentiel qui représente la plus grosse part du gâteau avec la construction, au cours des prochaines années, de plus de 4 000 unités de logement.

Au chapitre commercial, la phase II du Mégacentre viendra bientôt en doubler la capacité, et le développement se poursuit toujours sur la montée Masson avec plusieurs nouvelles constructions qui sortent rapidement de terre par les temps qui courent.

Toujours en ce qui concerne l’avenir de Mascouche, le maire a rappelé les projets du train de banlieue, du parc d’affaires (avec la construction du viaduc), du Chez-Nous du Communautaire, de la caserne de pompiers, de l’aréna, du complexe de soccer, de l’arrivée de l’UQAM au Manoir et de la construction du quartier général de la Sûreté du Québec.

"Nous avons fait le choix de ne pas devenir une banlieue-dortoir, mais une ville à part entière, qui se fait déjà entendre sur plusieurs tribunes. Au conseil municipal, nous avons démarré la roue pour mettre en place un cadre propice au développement, avec une vision d’ensemble pour connecter les pôles résidentiel, commercial, industriel et institutionnel. Cela se poursuit avec le nouveau plan d’urbanisme", a-t-il conclu, tout en précisant que les investissements des deux dernières années avaient généré plus de 450 emplois.