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23 novembre 2018

Quand tout se fait naturellement

Transmettre une entreprise n’est jamais simple. Cependant, si tout se fait naturellement, les chances de réussite de cette transmission s’en voient fortement augmentées. C’est le cas pour Construction Laval Aubin.

Construction Laval Aubin oeuvre depuis plus de 30 ans dans le domaine de la construction commerciale et industrielle. Fondée par Laval Aubin, cette entreprise de Terrebonne compte entre 50 et 100 employés, selon la saison et les chantiers. Elle voit maintenant une deuxième génération prendre doucement les rênes : Valérie, Amélie et Charles-Éric, les trois enfants du fondateur.

Une place pour tous

Amélie est responsable de la gestion d’immeubles, Valérie, des finances et des ressources humaines, alors que Charles-Éric, actuel vice-président, s’occupe du volet construction. Selon ses soeurs, ce dernier a tout pour être entrepreneur. Chacun a sa place en fonction de ses champs d'intérêt et de son talent. À tour de rôle et après leurs études, ils ont rejoint l’entreprise familiale. « Depuis que nous sommes tout jeunes, il était normal de suivre notre père au bureau. Nous y avons travaillé l’été », se remémore Amélie Aubin. « Tout s’est fait très naturellement, poursuit-elle. Je ne crois pas qu’on se soit posé beaucoup de questions sur le sujet. C’était simplement la suite des choses. » « La transmission est un long processus, admet-elle. Ça s’est enclenché il y a plusieurs années. Notre père est toujours présent. Il agit beaucoup comme mentor. Il a encore un certain pouvoir décisionnel, mais il nous fait tous très confiance. Et notre père n’a rien compliqué. Je crois que c’est ce qu’il voulait. »

Idées nouvelles

Même si Construction Laval Aubin était bien menée, la venue de cette génération a semblé lui donner un regain. « Depuis l’arrivée d’Amélie et de Charles-Éric, il y a cet effet. L’équipe s’est rajeunie, nous avons tout informatisé, le logo a été modifié, ça a apporté de la jeunesse. Mais tout ça peut se faire parce que notre père nous laisse beaucoup aller. Il est très ouvert à nos idées », mentionne Valérie. « Nous gardons la vision de base, car ce sont de belles valeurs, ajoute-t-elle, et en même temps, nous souhaitons innover. Les gens changent et les besoins aussi. Nous voulons également continuer de nous démarquer. »

Choc générationnel

Et le choc générationnel? « Rien de majeur », répondent Valérie et Amélie. « Par exemple, poursuit Valérie, notre génération veut concilier le travail et la famille. Nous avons instauré certaines pratiques qu’il a fallu vendre à notre père. Quant au reste, il est à même de constater que nous réussissons bien. » Un père et trois enfants dans une même entreprise, cela prend beaucoup de place dans les réunions familiales également. « Nous en parlons pas mal », lancent-elles en riant. Mais ça fait partie de notre vie depuis toujours, au fond. C’est tout à fait normal qu’on en discute. » Entre eux, il n’y a pas de disputes, bien au contraire. Ils sont une seule et même force et retirent le meilleur de chacun pour une cause, la réussite de l’entreprise familiale.

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