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05 avril 2016

QUE SONT-ILS DEVENUS? Daniel Bélec, un gars de terrain qui travaille dans l'ombre

©Daniel Bélec apprécie bien sa deuxième carrière comme directeur de cabinet, même s'il travaille plus dans l'ombre qu'à une certaine époque. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

Après deux décennies en politique active, d'abord comme attaché politique du député Yves Blais, puis comme maire de La Plaine avant les fusions municipales, Daniel Bélec est directeur de cabinet du maire de Terrebonne depuis 2001. Une décision qu'il a d'abord prise pour sa famille et qu'il est loin de regretter 15 ans plus tard.

Quand on demande à M. Bélec s'il s'ennuie d'être maire ou s'il a déjà lorgné un poste de conseiller municipal au sein de la nouvelle ville de Terrebonne formée à la suite des fusions, sa réponse est catégorique : il ne s'ennuie aucunement d'être sous le feu des projecteurs.

«Après 10 ans comme maire de La Plaine, c'était clair que je ne voulais pas prendre les rênes [en 2001]. Jean-Marc Robitaille est un parlementaire hors pair, avec une mémoire "écœurante". Je ne suis pas la personne idéale pour tenir de grands discours. Je suis plus un gars de terrain», confie-t-il.

Par ailleurs, son horaire plus stable et un peu moins exigeant lui permet de passer plus de temps en famille, un aspect de sa vie personnelle qu'il reconnaît avoir négligé en début de carrière.

«Maintenant, j'ai l'occasion de faire beaucoup de rattrapage dans ma vie familiale. Personnellement, devenir directeur de cabinet a été une bonne décision», tranche-t-il avec assurance.

Service aux citoyens

Toutefois, n'allez pas croire que la vie d'un directeur de cabinet est de tout repos. M. Bélec, qui croit avoir toujours offert un bon service aux citoyens lorsqu'il était maire de La Plaine, a voulu instaurer la même chose à son arrivée en poste.

«Ça a pris quelques années, puisqu'il y avait une mentalité un peu différente à Terrebonne avant. Mais si une plainte atterrit sur le bureau du maire, c'est qu'un citoyen n'a pas obtenu de réponse d'un de nos services. Parfois, même si la réponse est défavorable, il faut répondre au citoyen et lui en expliquer les raisons», insiste M. Bélec, qui est également le conjoint de Marie-Claude Lamarche, conseillère municipale du district 3.

«Gérer» le conseil

Être directeur de cabinet, c'est aussi apprendre, parfois, à composer avec les sensibilités de chaque membre du conseil.

«Quand une résolution est adoptée lors d'une séance du conseil, ça ne veut pas dire que tout le monde était d'accord au départ. Avec 16 conseillers et un maire, ça fait 17 caractères différents et 17 façons de penser. Il y a souvent des discussions musclées avant l'adoption», rigole M. Bélec, mentionnant au passage que, dans certains dossiers, des conseillers tentent parfois de «tirer la couverture» de leur côté.

La relève

Celui qui fêtera son 63e anniversaire de naissance en mai pense tranquillement passer le flambeau aux plus jeunes.

«La relève est déjà prête, lance-t-il, sourire en coin. Au fil des ans, on s'entoure de plusieurs personnes dans notre équipe et on veut s'assurer qu'elles vont continuer dans la même voie et ne pas mettre à la poubelle tout ce qu’on a fait», illustre le directeur de cabinet.

S'il ne parle pas encore clairement de retraite, Daniel Bélec y va au jour le jour et prendra les décisions qui s'imposent en temps et lieu, avec le sentiment du devoir accompli.

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