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20 février 2018

QUE SONT-ILS DEVENUS? Toujours aussi actif

©Au cours de sa carrière, François Martel a pulvérisé sept records canadiens (55-59 ans), dont deux tiennent encore. En octobre 2017, il a participé à la Haute Route du Mont Ventoux, en France.

En 2009, François Martel s’est illustré avec plusieurs excellents résultats en athlétisme. Alors âgé de 55 ans, le Terrebonnien a entre autres remporté, contre d’anciens olympiens, un championnat mondial en Finlande à l’épreuve du 800 mètres, en plus d’obtenir un record canadien au 1 500 mètres, record qui tient toujours aujourd’hui.

Cependant, plusieurs connaissent François Martel le dentiste. Il entame, en 2018, sa 38e année de métier.

À 64 ans, François Martel pratique toujours la dentisterie et n’a jamais cessé l’entraînement et les compétitions.

D’ailleurs, cette année, il compte prendre part à plusieurs triathlons du circuit provincial, mais sans se mettre de pression inutile. «Je vais voir mes résultats et je déciderai si j’en fais ailleurs», dit-il simplement.

Membre du Club de Triathlon Rive-Nord, il se prépare également pour une importante compétition de vélo au début du mois d’août, la Haute Route Maserati en Norvège. Trois jours de compétition de vélo en montagne.

De l’énergie au pouce cube

Il rayonne d’énergie et n’hésite pas à raconter de nombreuses anecdotes, tout aussi intéressantes les unes que les autres, comme lorsqu’il a enregistré un autre record canadien lors d’une compétition à l’épreuve du 800 mètres à Toronto.

«Ça a été toute une journée de fou. Je me suis levé très tôt pour me rendre à Dorval. J’ai pris l’avion jusqu’à Toronto. À l’aéroport, j’ai loué une voiture pour me rendre sur le site de compétition. J’ai battu le record. Je suis retourné à l’aéroport pour rentrer à la maison. Tout ça dans la même journée. Ce n’est que quelque temps après que j’ai réalisé que ça n’avait pas d’allure. J’étais très fier tout de même.»

Les études sur le tard

Ce n’est qu’au cégep que François Martel a décidé de se diriger en médecine dentaire, car au secondaire, il  avait perdu beaucoup d’intérêt pour les études. «Ça ne me tentait plus. Je n’écoutais pas. Je n’étais donc pas très bon en maths, en chimie et en physique. Et dans les autres matières, ce n’était guère mieux.»

Au cégep, après une technique, il s’est repris en main, s’est relevé les manches et a étudié à fond pour entrer en médecine dentaire à l’université. Comme pour les compétitions auxquelles il participe, il s’est fixé un objectif, ne l’a jamais perdu de vue et a travaillé pour y arriver. «Ce n’était pas évident. J’avais pris beaucoup de retard, mais quand tu as quelque chose dans la tête…» philosophe-t-il.

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