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14 juin 2005

Retour d’Asie

En 1993, Geneviève Marin réalisait un de ses plus grands rêves : elle devenait finaliste de la catégorie «Interprète» au 25e Festival de la chanson de Granby. Elle s’envolait ensuite pour l’Asie où elle est demeurée cinq ans à chanter dans les grands hôtels. Voilà maintenant un peu plus d’un an qu’elle est de retour au Québec.

Karine Cousineau

C’est avec une bande de Québécois que Geneviève a entrepris une tournée des grands hôtels du Japon, puis des provinces et pays avoisinants. «Chaque contrat était d’une durée approximative de trois mois. On faisait du six soirs semaine à présenter des revues musicales du top 40», explique la jeune chanteuse.

Au moment de son départ, il y a maintenant six ans, Geneviève avait un grand besoin de changement. «J’avais peur de partir, et quand on m’a demandé si je pensais être capable de faire du six soirs semaine, j’ai répondu "oui" alors que ma tête disait "non". Or, il fallait absolument que j’essaie, je ne pouvais pas passer à côté d’une telle chance», raconte-t-elle.

L’adaptation s’est faite lentement. «Le rythme de six soirs était difficile avec les horaires de travail de 22 h à 4 h. J’ai dû aussi apprendre à bouger sur des musiques différentes parce qu’ici, je chantais du québécois et je ne bougeais pas beaucoup. Mais j’ai pris énormément de confiance en moi et je peux maintenant aller plus loin.»

Après un premier contrat d’un an se sont enchaînés d’autres contrats, puis Geneviève a pris goût à cette vie et ne voulait plus revenir. «Ce qui est formidable là-bas, c’est que je peux vivre de mon métier», affirme Geneviève.

Pendant cinq ans, jamais Geneviève n’a eu le mal du pays. «Je ne suis pas "ennuyeuse" de nature, je m’occupais. J’apprenais la langue, les danses et j’adore faire de la photo, alors j’étais servie. J’ai découvert que j’avais une grande capacité d’adaptation.» C’est plutôt son retour au Québec qui lui donne le mal du pays. «J’ai hâte d’être dépaysée à nouveau. Mais je suis revenue parce que j’ai envie de faire un disque et je me suis dit que c’est maintenant ou jamais», affirme-t-elle.

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