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10 juillet 2018

Sa succession poursuit celle de l’assassin

©L’avocat terrebonnien Benoît Côté, sur la photo, a été assassiné par Michel Dubuc en juillet 2015. (Photo : archives)

La succession de Benoît Côté, cet avocat de Terrebonne assassiné en juillet 2015 à son bureau de la montée des Pionniers par Michel Dubuc, poursuit pour 1,9 M$ la succession de l’assassin.

L’affaire avait été largement médiatisée. Michel Dubuc avait d’abord tué ses deux enfants avant de se rendre au bureau de l’avocat qu’il avait tiré à bout portant. De retour à sa résidence de Boucherville, il y avait mis le feu et s’était suicidé.

Un peu moins de deux ans après les sordides événements, Christine Gosselin, conjointe de Benoît Côté et liquidatrice de sa succession, a déposé une demande introductive d’instance dans laquelle elle réclame un total de 1,9 M$ à la succession de Michel Dubuc, liquidée par Revenu Québec.

Mme Gosselin demande d’abord 400 000 $ pour «perte de soutien moral et privation de vie commune avec le défunt, pour la douleur subie en raison du deuil et pour le choc émotif et psychologique provoqué par le décès», peut-on lire dans le document récemment déposé à la Cour.

«Profondément affligés»

Mme Gosselin réclame également des sommes de 600 000 $ et de 800 000 $ pour ses deux enfants, qui étaient mineurs lors des faits.

Pour le premier, qui avait 16 ans, la demande de poursuite allègue que «la perte de son père a causé un vide irréparable» que le jeune ressent toujours. Pour ce qui est l’autre fils, la partie demanderesse souligne «qu’en pleine phase de préadolescence, il s’est retrouvé dans une situation incompréhensible et totalement déstabilisante pour un enfant de cet âge».

À ces sommes s’ajoute un montant de 100 000 $ que souhaite toucher la partie demanderesse à titre de «dommages exemplaires pour l’atteinte illicite et intentionnelle au droit à la vie dont il (Benoit Côté]) a été victime».

«Les demandeurs sont profondément affligés et marqués par la perte de feu Benoit Côté et les événements entourant ce meurtre», conclut la partie demanderesse, dans le document adressé à la Cour supérieure.

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