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12 février 2019

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Seba, Fwonte et Jérôme Charlebois pour vous guider

©Les trois ambassadeurs de MusiQualité 2019 : Jérôme Charlebois, Fwonte et Seba.

Pour son 20e anniversaire, le concours MusiQualité voulait frapper fort. Ce n’est pas un, mais trois ambassadeurs qui se font porte-paroles de l’événement musical qui remettra plus de 25 000 $ en prix à ses finalistes. Alors que le concours annonce une prolongation de la période des inscriptions, jusqu’au 24 février, La Revue a rencontré les trois ambassadeurs concernés : Seba, Jérôme Charlebois et Fwonte.

«Ce qu’on aime avec MusiQualité, c’est provoquer des rencontres et on peut voir qu’on l’a encore fait, même avec des artistes professionnels. C’est tripant! lance Marie Bellerose, coordonnatrice de l’Acoustique, le volet musical de la SODAM, à qui l’on doit le concours. C’est la fête et on a décidé d’aller plus hot cette année et d’avoir trois ambassadeurs. À travers eux, on montre notre créneau : réunir des gens de tous les horizons, de tous les styles de musique et d’interprétation.»

S’ils ne se connaissaient pas avant d’accepter leur rôle, les ambassadeurs semblent partager une vision commune : «Dès qu’il est question de relève, je trouve ça motivant. On est là pour les encourager à aller vers leur passion, les inspirer et les guider aussi», souligne Jérôme Charlebois.

«J’ai commencé ma carrière dans un concours en Haïti et quand je suis déménagé, j’ai rencontré des gens qui m’ont guidé. Maintenant, c’est à mon tour de conseiller la relève musicale en participant au 20e concours MusiQualité», ajoute Fwonte.

Un pied chez les professionnels

En plus des nombreux prix à gagner et des ateliers offerts, le concours permet aux finalistes une intrusion dans le milieu professionnel, notamment lorsqu’ils se partageront la scène du Théâtre du Vieux-Terrebonne lors de la finale du 5 mai, à l’occasion du Festival Tribu.

«Quand j’ai fait les Francouvertes, j’ai eu du feedback tout de suite. On m’a dit que mes textes étaient écœurants, que c’était super bon comment j’écrivais, mais en show, on ne comprenait rien de ce que je disais. Ça a changé ma vie. Je me suis dit : je vais travailler mes trucs, ma prononciation, je vais mettre moins de mots… C’est important de ne pas rester juste dans ta tête et dans ta bulle. Un concours comme ça te permet de sortir de ton sous-sol», enchaîne Seba.

Dans cette veine, les trois hommes donneront un atelier commun aux finalistes. Josée Goulet fera de même, comme le veut la tradition. Leur volonté? Conseiller la relève sans pour autant brimer sa créativité et sa personnalité. «On ne veut pas leur mettre de barrières. Ils doivent faire les chansons qu’ils ont envie de faire. Ils sont là pour s’amuser et doivent oublier l’aspect compétitif», soulève Jérôme.

«J’ai le goût de parler d’entrepreneuriat en musique, évoque pour sa part Fwonte. Comme artiste indépendant qui n’a pas de contrat signé avec une maison de disques, il y a plein de façon de promouvoir ta carrière sans passer par la grosse structure de label

Pour s’inscrire

C’est le 24 février que se terminera la période d’inscription du concours MusiQualité pour les interprètes, les groupes et les auteurs-compositeurs-interprètes âgés de 12 à 40 ans de tous styles musicaux confondus. Pour en savoir plus sur l’événement et sur le processus d’inscription, visitez le www.festivalgrandetribu.com/musiqualite.

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