Affaires
Retour15 février 2005
Serge Hamelin s’inquiète pour la venue du train à Mascouche
Devant les hésitations du gouvernement, qui continue de demander des études pour l’implantation des trains de banlieue à Mascouche et à Repentigny, Serge Hamelin se dit inquiet de voir le projet de Repentigny être favorisé au détriment des Mascouchois.
Éric Ladouceur
M. Hamelin dit se questionner sur la position de certains élus mascouchois siégeant au sein de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Lanaudière. «Le 20 janvier 2005, le conseil d’administration de la CRÉ où siège le maire actuel de Mascouche, Richard Marcotte, a adopté une résolution, appuyée par un conseiller municipal de Mascouche, Donald Mailly, demandant à l’Agence métropolitaine des transports de prioriser de manière égale la mise en place des trains de banlieue de Mascouche et de Repentigny. Il va de soi que la CRÉ fasse la promotion de tous les projets de trains de banlieue de Lanaudière (Mascouche et Repentigny), mais nous espérons que les représentants de Mascouche privilégient sans équivoque, dans leurs discours, celui de Mascouche», explique M. Hamelin.
Manquer le train
Évoquant le contexte de restriction budgétaire qui prévaut actuellement à Québec, Serge Hamelin n’est pas convaincu que, dans un tel contexte, les deux projets seraient réalisés. «Même s’ils devaient être tous deux inscrits dans les projets en cours d’autorisation, les décisions peuvent être modifiées, comme ce fut le cas dans le passé après un engagement ferme du gouvernement du Québec. Dans cette éventualité, la tentation pour les décideurs serait probablement plus invitante de favoriser Repentigny au détriment de Mascouche», ajoute-t-il.
M. Hamelin invite donc les représentants de Mascouche à utiliser «toutes leurs énergies à convaincre la CMM de la priorité du train de banlieue de Mascouche sur celui de Repentigny afin d’éviter une situation qui éloignerait, une fois de plus, et peut-être pour toujours, ce projet si cher aux cœurs des citoyens de Mascouche. Il est indispensable que la population de Mascouche ne soit pas pénalisée par une stratégie de représentation déficiente avec laquelle le maire et les conseillers élus en novembre prochain devront composer», conclut M. Hamelin.
Commentaires