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28 avril 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Simon Martel toujours introuvable

TROIS MOIS APRÈS SA DISPARITION

La famille et les amis de Simon Martel sont toujours sans nouvelles du jeune homme de 18 ans qui a mystérieusement disparu dans la nuit du 24 au 25 janvier après une soirée passée entre amis, à Terrebonne. Ses parents demandent à la population, dont ceux vivant en bordure de la rivière des Mille Îles, d'ouvrir l'œil.

Nancy Gosselin et Richard Martel gardent espoir de retrouver leur fils, qui a été vu pour la dernière fois vers 0 h 50, le 25 janvier. Une caméra de surveillance d'un commerce avait alors capté le jeune homme en train de marcher sur la rue Chapleau, en direction du pont Sophie-Masson, qui relie Terrebonne à Laval. Les parents sont conscients qu'il a peut-être posé un geste volontaire, mais rien ne permet de confirmer cette thèse. « On ne va pas se mettre la tête dans le sable. Il s'est peut-être lancé dans la rivière. Mais on ne le sait pas, il a peut-être traversé le pont. Peut-être qu'il est allé marcher dans les champs, de l'autre côté », soutient Richard Martel, le père de Simon. « Oui, il a tenu certains propos, mais nous n'avons aucune preuve », ajoute sa mère, Nancy Gosselin, précisant que son fils, qu'elle décrit comme « très débrouillard et sociable », aurait facilement pu faire de l'autostop. Et qui sait, il se trouve peut-être même dans la région, souligne-t-elle. Elle ajoute qu'après une période plus difficile, « tout était en train de se placer dans sa vie » dernièrement. Simon devait recommencer le cégep en février, il avait un travail et il était également en amour.

Ouvrir l'oeil

Les parents demandent à toute la population de continuer d'ouvrir l'oeil pour retrouver Simon ou tout indice qui permettrait aux policiers de faire progresser l'enquête. « J'aimerais que les riverains à partir de Terrebonne et en allant vers l'est regardent sur les berges, tant du côté de Terrebonne que de Laval », suggère M. Martel. Il demande aussi aux propriétaires de champs de faire le tour de leur terre, même si les policiers ont déjà fait des recherches terrestres au cours des derniers mois. « On peut peut-être trouver un indice, comme son cellulaire ou un morceau de vêtement », renchérit Mme Gosselin. Elle demande aussi à la population en général d'ouvrir l'oeil s'ils aperçoivent quelqu'un qui peut ressembler à Simon. « Il n'a sûrement pu les mêmes vêtements. Peut-être aussi qu'il a changé de coupe de cheveux », dit-elle. Les deux parents ont aussi un message à transmettre à leur fils. « Je veux qu'il sache que nous sommes là pour lui, qu'on l'aime et qu'on va accepter sa décision, quelle qu'elle soit. Si tu ne veux pas revenir, c'est correct, mais avise-nous ou avise quelqu'un », lui demande sa mère. « C'est le même message que je me répète constamment dans ma tête. Quand ce sera le bon temps pour toi, fais-nous signe », ajoute son père.

Les policiers au travail

La police de Terrebonne, qui fait « un travail impeccable » aux dires des parents, poursuit son enquête dans le but de retrouver le jeune homme. En plus des fouilles terrestres, de l'assistance des plongeurs de la Sûreté du Québec et des barrages routiers tenus dans les jours suivant la disparition, le capitaine Joël Lamarche précise que des recherches supplémentaires ont été menées en mars, après la fonte des glaces, grâce à l'aide du Service de sécurité incendie de Terrebonne. « Chaque information que nous recevons est traitée et nous communiquons régulièrement avec la famille », ajoute M. Lamarche. Toute personne ayant de l'information qui permettrait de localiser Simon Martel est priée de communiquer avec la police de Terrebonne au 450 471-4121 ou en toute confidentialité via la ligne « Échec au crime » au 1-800 711-1800.

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