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19 novembre 2019

Simulation de déraillement : la Sécurité civile testée

©Cette simulation de déraillement d’un train de marchandises était une occasion de former l’organisation municipale de la Sécurité civile. (Photo : Robert Marquis)

La Sécurité civile de Terrebonne, de concert avec Chemins de fer Québec-Gatineau, a tenu une simulation de déraillement de train à Terrebonne pour permettre à la Sécurité civile de valider ses processus, mais surtout d’évaluer la coordination avec les différents intervenants.

Il s’agissait d’un exercice de formation pour les employés qui sont intervenus sur la portion de rail située au bout de la rue Langlois, de 8 h 30 jusqu’à 16 h 30 le 12 novembre. Sur place se trouvait un réel train de marchandises. Un faux déversement de produit dangereux, dont la nature n’était pas connue à l’avance des intervenants, a aussi été orchestré pour mettre à l’épreuve l’équipe d’intervention spécialisée en matières dangereuses de Terrebonne et de Repentigny.

La police de Terrebonne et l’équipe de sécurité et de sûreté des Chemins de fer Québec-Gatineau ont aussi participé à cette simulation.

Protocole d’intervention, temps de déploiement, établissement d’un périmètre d’évacuation et de sécurité : plusieurs aspects d’une réelle intervention ont pu être testés, selon Sylvain Dufresne, directeur du Service de sécurité incendie de Terrebonne et coordonnateur de la Sécurité civile.

Quelques constats

Dans l’ensemble, ce dernier se considère comme «très satisfait» du travail des équipes. «Il n’y a eu aucune problématique majeure. Nous avons constaté qu’un tel événement amène beaucoup de gens au même endroit. Il faut s’assurer de ne pas avoir différents canaux de communication et avoir une structure de commandement plus claire. Il y a encore un peu d’ajustements à faire à certains niveaux, note M. Dufresne. C’est un événement qui arrive peu souvent, mais qui est très soudain. C’est important de tester nos processus si un tel sinistre devait arriver, que ce soit demain matin ou dans 10 ans», ajoute-t-il, remerciant au passage les Chemins de fer Québec-Gatineau, qui ont rendu le tout possible.

Texte : Jean-Marc Gilbert

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