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07 janvier 2020

Stéphane Handfield attend les règles

©C’est en février que le conseiller municipal de Mascouche et avocat Stéphane Handfield dévoilera ses intentions. (Photo : Gilles Fontaine)

Le conseiller municipal de Mascouche Stéphane Handfield a fait connaître, le week-end dernier, son intérêt pour la direction du Parti Québécois.

Si Me Handfield dit ne pas avoir pris de décision, il admet y songer sérieusement. C’est en février, après que les instances du PQ auront déposé les règles régissant la course à la chefferie, qu’il dévoilera ses intentions. «Ce peut être une énorme décision à prendre, alors je souhaite connaître d’abord toutes les règles. Je ne signe jamais un chèque en blanc», précise-t-il à La Revue.

«J’ai toujours été militant du PQ. Je crois à la souveraineté du Québec, c’est connu. Lors des dernières élections provinciales, j’ai été secoué par les résultats, au point que je me suis remis en question et que j’ai remis le parti en question. J’avais donc décidé d’assister au dernier congrès du PQ à la suite de cette élection. J’ai été agréablement surpris. Voir autant de militants et membres déterminés, dont beaucoup de jeunes, croyant toujours à la souveraineté du Québec… J’en suis sorti gonflé à bloc», raconte Stéphane Handfield.

Et c’est à la fin de novembre qu’il a reçu les premières invitations à réfléchir sur la possibilité d’être candidat à la chefferie du PQ. «J’ai été évidemment surpris. Si des personnes voient en moi cette possibilité, je me suis dit que ça valait la peine de vraiment y songer.» Il rapporte avoir discuté avec des présidents de circonscription, des militants, des anciens et actuels députés ainsi qu’avec les membres de sa famille. «Je vais être transparent, il n’y a aucune décision de prise.»

Fin de l’ambiguïté

Malgré cela, plusieurs enjeux le préoccupent, notamment l’ambiguïté et l’immigration. «Au cours des dernières années, le PQ a été ambigu quant à la question de la souveraineté. Il faut cesser et ne pas avoir peur de dire qui on est. Le PQ est un parti souverainiste, alors il doit agir ainsi. C’est ce qui distingue le parti des autres. La CAQ est fédéraliste, bien que nationaliste. Elle se fait constamment dire non par Ottawa et les autres provinces. Et chez Québec solidaire, j’ai parlé à plusieurs militants et membres. La souveraineté est une frime. Ça ne passera pas au sein même de ce parti», ajoute-t-il.

La souveraineté inclusivement

«Il faudra que le PQ soit aussi très clair quant à l’immigration. Ils sont plus de 50 000 immigrants par année à choisir le Québec comme terre d’accueil. Nous devons maintenant les convaincre de le choisir comme pays. La souveraineté, c’est un projet rassembleur. Nous devons rassembler et inclure tout le monde. Si on explique adéquatement la démarche, la majorité embarquera dans le projet», conclut l’avocat spécialisé en matière d’immigration.

Quant au maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, il s’est dit surpris de la nouvelle. «Stéphane Handfield m’en a informé la veille de la publication de l’article. Nous avons longuement discuté ensemble et j’ai demandé que sa décision soit rapide. Nous avons convenu qu’il se positionnera le 17 février, lors de la séance du conseil municipal. D’ici là, je suis certain qu’il agira dans l’intérêt des citoyens de Mascouche, comme il l’a toujours fait», a mentionné le maire, en ajoutant que son conseiller ne mêle pas le municipal et le provincial.

Stéphane Handfield a été réélu sans opposition lors des élections municipales de 2017, pour un deuxième mandat de quatre ans.

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