Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

01 janvier 1998

Succession d'Yves Blais

Gilles Labbé candidat du Parti Québécois dans Masson

L'annonce de la nouvelle a été une surprise pour plusieurs. Alors que bon nombre de personnes croyaient que Daniel Bélec, maire de La Plaine, allait être le successeur d'Yves Blais, c'est plutôt Gilles Labbé, maire de Le Gardeur, qui représentera le Parti Québécois à l'élection du 14 décembre dans Masson.

Guy Crépeau

Après avoir posé sa candidature lundi dernier, Daniel Bélec a choisi de se retirer pour faire place à son confrère Labbé. Ce dernier a d'ailleurs reçu un appui unanime de l'exécutif de Masson dont celui du président Normand Archambault. Dimanche dernier, en conférence de presse au local électoral du parti, rue Ste-Marie à Mascouche, M. Labbé s'est dit prêt à livrer bataille. "C'est avec une grande fierté que j'entends mener le Parti Québécois à une victoire dans Masson le 14 décembre. Je souhaite poursuivre le travail exeptionnel entrepris ici par Yves Blais et représenter fidèlement les intérêts de mes concitoyennes et de mes concitoyens à l'Assemblée nationale du Québec" a déclaré Gilles Labbé. Le candidat a poursuivi en disant que celui qui sera nommé député de Masson ne remplacera pas Yves Blais. "Yves ne sera jamais remplacé. Il sera éternel dans Masson. Comme lui, j'ai oeuvré pendant plusieurs années dans le milieu de la politique (16 ans). Comme lui, je serai
disponible, un homme d'écoute et d'action et je porterai haut le flambeau de la Souveraineté.

Trois conditions liées à sa candidature

Selon M. Labbé, trois conditions étaient liées à sa candidature: l'appui de Daniel Bélec, celui de Percival Broomfield, et celui de l'exécutif de Masson.

Le candidat a laissé savoir qu'il n'avait jamais songé à se présenter sur la scène nationale. "Pendant la dernière semaine, j'ai reçu bon nombre d'appels de gens qui disaient souhaiter ma présence à l'élection. Chaque fois, je me suis questionné sur le sérieux de ces propositions. Je n'aurais toutefois jamais fait le saut si Percical n'avait pas appuyé ma démarche et si Daniel Bélec n'avait pas signifié son intention de m'appuyer. Ce dernier m'a téléphoné pour me dire qu'il allait proposé lui même ma candidature. À partir de ce point, et en accord avec ma famille, j'ai décidé d'y aller" a révélé Gilles Labbé.

Sur le terrain pour mieux agir

En septembre 1997, Gilles Labbé était animateur d'une manifestation à Joliette réunissant la majorité des maires de Lanaudière. Protestant contre les coupures demandées par le gouvernement, lui et ses confrères avaient laissé au bureau du ministre Guy Chevrette le budget de leur municipalité. Aujourd'hui, Gilles Labbé pourrait se retrouver de l'autre côté de la clôture.

Lorsqu'on lui rappelle son geste, Gilles Labbé est loin de sourciller. "Cela m'est agréable de penser qu'étant de l'autre côté, j'aurais la chance d'influencer le parti. Au lieu de chialer, j'aurais l'occasion d'être directement sur le terrain" nous a-t-il mentionné. Enfin, M. Labbé a révélé qu'une fois député, il entendait conserver le bureau de la rue Ste-Marie à Mascouche ainsi la même organisation .

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média