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20 novembre 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Terrebonne dit avoir respecté ses règles

MANDATS ATTRIBUÉS À STEVE FLANAGAN

La Ville de Terrebonne a réagi, mercredi, à la suite d’un reportage publié dans le Journal de Montréal au sujet de mandats totalisant plus de 61 000 $ octroyés sans appels d’offres par la Municipalité à la firme de relations publiques de Steve Flanagan et pour lesquels une enquête aurait été ouverte par le Bureau d’intégrité et d’éthique Laval-Terrebonne (BIELT).

Le Journal de Montréal affirme dans son reportage que des contrats de 24 999,01 $, de 24 949,58 $ et de 11 497,50 $ ont été octroyés à Steve Flanagan ou à sa firme, des montants qui figurent sur des documents publics de la Ville que La Revue a consultés. Les deux premiers contrats concernaient le poste de directeur des communications par intérim qu’a occupé M. Flanagan à temps partiel entre janvier et avril 2019, tandis que le troisième concernait la préparation et l’animation d’assemblées de quartier, un projet lancé cette année à Terrebonne. Ce dernier mandant a été confié quelques jours après la fin du mandat de M. Flanagan comme directeur par intérim. Comme le prévoit une règle de régie interne de Terrebonne, ces contrats ont été octroyés sans que des appels d’offres soient nécessaires, puisqu’ils étaient de moins de 25 000 $. Or, selon le Journal de Montréal, le BIELT se questionnerait au sujet d’un possible fractionnement de contrats pour privilégier un fournisseur et éviter à la Ville de procéder à un appel d’offres. Et l’enquête durerait depuis six mois, toujours selon le quotidien. Du côté du Service de police de la Ville de Laval, qui gère les demandes médiatiques formulées au BIELT, une porte-parole répond «ne pas pouvoir dire si une enquête a été ouverte ou non».

L’opposition se questionne

À la suite de la publication du reportage, Marc-André Michaud, conseiller municipal de Mouvement Terrebonne, affirme vouloir des réponses. «C’est extrêmement préoccupant, mais surtout malaisant de la part d’un maire qui s’est fait élire sous le thème de l’éthique et de la transparence, et qui en a fait son cheval de bataille. La moindre des choses serait de s’expliquer», réclame M. Michaud.

La Ville et le maire commentent

Dans un communiqué de presse diffusé en milieu d’après-midi mercredi, la Ville indique que ni Terrebonne, ni le cabinet du maire, ni la firme de M. Flanagan n’ont été informés du déclenchement d’une enquête à ce sujet. De plus, le mandat confié pour assurer l’intérim de la Direction des communications s’articulait sur la base d’une banque d’heures. «Dans le cas qui nous occupe, quand la banque d’heures accumulées a été sur le point d’atteindre [la somme de 25 000 $], la Ville a demandé un avis juridique pour pouvoir prolonger le mandat», ajoute-t-on dans le communiqué. Sans préciser le nombre d’heures contenues dans cette «banque d’heures», la Ville a rapporté à La Revue, dans un courriel, que «le tarif de M. Flanagan pour son rôle-conseil en communication stratégique et accompagnement était de 175 $ de l’heure». «La firme Flanagan Relations Publiques a été retenue pour son expertise en communications et pour la réputation d’intégrité qu’elle s’est forgée au fil des années», conclut la Ville dans son communiqué de presse. Finalement, d’après le maire Plante, tout a été fait dans les règles de l’art. Selon lui, rien ne permet d’affirmer qu’il y a bel et bien une enquête et les mandats ont été octroyés à l’intérieur des règles dont la Ville s’est elle-même dotée. «Nous avons même un avis juridique qui vient le dire. Nous avons été tellement transparents que tout a été rendu public dans les procès-verbaux du comité exécutif sans qu’aucune question ne soit posée à ce sujet. Il n’y avait pas de cachettes», affirme-t-il dans un court entretien accordé à La Revue. Steve Flanagan s’est aussi défendu à la suite de la publication du reportage. Il a d’abord répondu aux questions de Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM mercredi et a aussi commenté l'histoire sur la page Facebook de son entreprise. «À ce jour, le BIELT n’a pas communiqué avec moi. Si tant est qu’elle le fasse, je demeure disponible en tout temps pour offrir ma pleine et entière collaboration», mentionne-t-il entre autres dans un long message.

Commentaires

2 septembre 2020

Sylvain Robin

Quand on donne trois contrats consécutif à la même firme d'un ami à ton droit de se poser des questions comme citoyens même si notre maire dit que tout a été fait dans les règles de toute façon il n'y a jamais de fumée sans feu

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