Terrebonne poursuit sa lutte contre l’agrile du frêne

Après que la présence de l’agrile du frêne eut été détectée pour une troisième fois dans Les Berges Aristide-Laurier, à Lachenaie, et à titre préventif, la Ville de Terrebonne poursuit ses initiatives afin de lutter contre ce fléau sur son territoire.

À cet égard, le Service des parcs et espaces verts vient de terminer l’installation de 36 pièges répartis sur l’ensemble de la municipalité. En forme de prisme, ceux-si sont recouverts d’une colle pour capturer l’agrile adulte en plein vol. Au milieu des pièges, on retrouve des kairomones, un composé volatil imitant l’odeur des frênes en situation de stress, et une phéromone femelle afin d’attirer l’agrile mâle.

La Ville vient également de finaliser le traitement des frênes dans plusieurs endroits ciblés, dont l’Île-des-Moulins, le boulevard des Braves, de même que les parcs Les Berges Aristide-Laurier, Masson, de la Pointe-de-l'Île, Croissant, Louis-Laberge, Daunais, Saint-Malo et le parc écologique de la Coulée. Ces emplacements ont été ciblés, puisqu’ils représentent des endroits soit sous haute surveillance ou comprenant un grand nombre de frênes. À ce jour toutefois, seul le parc Les Berges Aristide-Laurier constitue un foyer d’infestation connu. Dans le cas précis de cet endroit, Ressources naturelles Canada et la Ville de Terrebonne se sont associées pour lutter ensemble contre l’agrile du frêne en installant sept pièges à entonnoir dans lesquels est installée une pochette contenant un microchampignon, le beauvaria bassiana. Ce champignon contamine l’agrile, qui mourra dans les cinq jours suivants. Avant sa mort, l’insecte malade contamine les autres agriles et les feuillages des autres frênes.

Une lutte collective

Les citoyens peuvent aussi contribuer à ces efforts en visitant régulièrement le www.sauvonsnosfrenes.ca, en y enregistrant leurs frênes, en les surveillant et en les traitant ou les abattant en cas d’infestation. (VT)